Après une étape durant laquelle il avait laissé beaucoup d’énergie sur la route de Culoz pour disputer la victoire d’étape et se replacer au classement général, Sébastien Reichenbach a fait la preuve, s’il en était besoin, de ses grandes facultés de récupération. Il a fini dans le premier groupe à Berne après un bon travail de William Bonnet et de Steve Morabito. Pour lui et ses équipiers, la journée de repos tombe bien…

Une étape ultra rapide s’est disputée ce lundi, sans doute parce que Tony Martin et son équipier Julian Alaphilippe ont mis la barre très haute pour tenter de l’emporter au terme d’un long raid solitaire. La moyenne de cette étape est la plus élevée depuis le départ de la Manche, 47,127 kilomètres/heure.

« Nous avions décidé de nous mêler à une grosse échappée, explique Yvon Madiot, mais ils sont sortis à deux, Martin et Alaphilippe. Cette étape a été très rapide et très chaude aussi. Puisque nous n’avons pas pu être devant, nous avons concentré notre travail dans la protection de Sébastien. Il a été placé dans le sillage de Froome à cinq kilomètres de l’arrivée par William Bonnet et Steve Morabito. Et je l’ai vu plutôt facile dans le final. A l’arrivée, qu’il a atteint dans le premier groupe réglé par Sagan, il avait la bonne tête. Il est en pleine forme. »

Pour autant, la journée de repos à Berne tombe bien pour lui qui s’attend à quatre journées difficiles dans les Alpes et pour ses équipiers.

« Le repos tombe bien pour tout le monde, poursuit Yvon. Notamment pour Arthur Vichot qui va finir de soigner un genou qui tire un peu ou pour Jérémy Roy qui n’a pas pu vraiment récupérer de son raid samedi dans la quatorzième étape. Ca va nous faire du bien… »

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