Etape 2, Nimes – Générac (151,3 km)

Marc Sarreau en manque de réussite

Certes il fallait être très fort pour s’imposer dans la deuxième étape de l’Etoile de Bessèges, mais il fallait aussi ne pas avoir froid aux yeux et avoir beaucoup de réussite. Gêné dans l’emballage final après avoir effacé le désagrément d’une crevaison, Marc Sarreau a pris la sixième place et a laissé le maillot corail de leader à Laporte (Cofidis), le vainqueur du jour.

Si l’équipe FDJ a connu quelques problèmes de positionnement la veille à Beaucaire, elle a couru très soudée en protection de Marc Sarreau et sous la baguette réconfortante de ses deux vieux briscards, Jérémy Roy et Benoît Vaugrenard.

« Aujourd’hui on a roulé, on a assumé mais on n’a pas été récompensé. » – Thierry Bricaud

 Il y eut d’abord l’échappée de six coureurs Jimmy Turgis (Cofidis), Idjouadiene (Roubaix-Lille Métropole), Van Gestel (Sport Vlaanderen), Gabburo (Amore e Vita-SMP), Combaud (Delko-Marseille 13) et Le Cunff (St-Michel – Auber 93), et puisqu’ils ont su se donner un avantage proche de 5 minutes à mi-course, le final a été rapide sous l’impulsion de Benoit et Jérémy recevant ensuite le renfort de quelques équipiers de sprinteurs concurrents.

« Nos deux capitaines de route ont bien tenu la baraque, dit Thierry Bricaud. Ils ont géré la poursuite et leur expérience aide beaucoup leurs jeunes équipiers. Aujourd’hui on a roulé, on a assumé mais on n’a pas été récompensé. Il faut dire que Marc Sarreau qui était très bien entouré a été victime d’une crevaison à 12 kilomètres de l’arrivée. Il est rentré dans le peloton assez vite mais ses équipiers avaient déjà beaucoup donné. Sur ce circuit scabreux, avec des routes en mauvais état et pour finir un dos d’âne à 200 mètres de la ligne d’arrivée, ce n’était pas évident de se replacer mais il y est parvenu.

Valentin Madouas était à ses côtés à un kilomètre de l’arrivée mais ils se sont perdus. Dans le sprint, qu’il a abordé en huitième position, Marc a été gêné par Capiot (Sport Vlaanderen) qui l’a coincé contre le trottoir et c’en était fini de ses chances mais il n’a rien à regretter. Il est encore classé dans le même temps que le leader de l’épreuve, à la troisième place du classement général. »

Vendredi, les coureurs disputeront l’étape la plus difficile, tracée autour de Bessèges avant l’escalade du col de Trélis à escalader trois fois avant le circuit final tout plat qui peut laisser une chance aux sprinteurs.  Il y a quand même de grandes chances que le classement soit éclairci à la faveur de cette troisième journée de course. 

Par Gilles Le Roc’h

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