L’équipe FDJ a de nouveau réussi un magnifique tir groupé dans le prologue du Tour de Provence, quatre jours après le contre la montre final de l’Etoile de Bessèges. La victoire est revenue sans contestation à Alexandre Géniez (ag2r-La Mondiale) mais Jussi Veikkanen compte quatre de ses coureurs parmi les onze premiers. Pour sa course de rentrée Rudy Molard a pris une excellente cinquième place tandis que Marc Sarreau, huitième, nourrissait quelques regrets.

Avant de parler de ce prologue qui s’est couru tardivement, plusieurs des coureurs de l’équipe ont connu toutes les peines du monde à rejoindre le département du Var mercredi. Les chutes de neige ont nettement compliqué les transports et ont piégé plusieurs coureurs. Ainsi Marc Sarreau et Jérémy Roy ont dû attendre sept heures à l’aéroport d’Orly pour prendre leur avion. Ils sont arrivés à 21heures à l’hôtel en partant à 6 heures du matin de chez.

David Gaudu et Bruno Armirail ont été contraints de changer de vol mais Bruno était sur place à 22h30 seulement. Il y eut moins de soucis pour le staff puisque le camion-atelier et le bus étaient restés à Nîmes après l’Etoile de Bessèges tandis que les voitures avaient pris la route mardi matin.

D’entrée de jeu, Benoît Vaugrenard (20e), bien remis de son virus qui l’avait contraint à l’abandon la semaine dernière, a montré l’exemple en signant le meilleur temps (7’03’’). Temps égalé par Jérémy Roy (19e). Dès lors, et comme ils en ont pris l’habitude, les coureurs de l’équipe FDJ ont tous fait le chrono à bloc. Pour sa course de rentrée, Romain Seigle (11e) a signé le meilleur temps en 7’00’’, quelques minutes avant que Bruno Armirail (9e) ne l’imite en 6’57’’.

« Comme nous l’avions imaginé, explique Jussi, le vent est tombé en fin de journée mais le froid est tombé au même moment aussi pour les dix derniers coureurs à s’élancer. Rudy Molard (5e en 6’56’’) avait déjà fait sa course mais ce changement de temps a concerné Marc Sarreau (8e à 8’’). Il a fait un bon contre la montre en dépit de brûlures d’estomac qui l’ont empêché de saisir son prolongateur sur le guidon. Il voulait et sans ce petit pépin pouvait mieux faire, j’en suis sûr. Je retiens que nous plaçons quatre coureurs dans les onze premiers et nous sommes donc dans la continuité de ce qu’on a vu à Bessèges même s’il y a des différences entre ceux qui ont déjà disputé des compétitions comme Alex Géniez et ceux qui débutent leur saison comme Rudy Molard et David Gaudu. Lui, après ses ennuis de santé du week-end dernier était un peu dans l’inconnue au niveau des sensations mais de toute façon, ce n’était pas un parcours pour lui que ce circuit automobile tout plat. Il a fini en 7’13’’ et compte tenu de son gabarit, ce n’est pas mal… »

Vendredi, la deuxième étape est jugée à Istres sur une avenue où l’Italien Martinelli s’était imposé dans un sprint massif contrarié par une chute dans le dernier kilomètre.    

Par Gilles Le Roc’h

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