Si David Gaudu a déjà disputé des épreuves de haut niveau, notamment le Tour d’Algarve, il découvre cette semaine le World Tour et ce que signifie une étape de montagne disputée par les plus grands champions du moment. Après une belle résistance, le jeune Breton a lâché prise à 4 kilomètres de l’arrivée au sein d’un peloton fort d’une trentaine d’unités. Pas de doute, cette étape en Principauté d’Andorre sera pour lui très utile à l’avenir.

« David pète un peu tôt, à quatre kilomètres du sommet et juste avant une petite descente, explique Thierry Bricaud, mais il n’y a rien d’illogique. Ici c’est le niveau Tour de France, il manque un petit quelque chose pour qu’il finisse avec les gros mais surtout il doit apprendre, notamment au niveau du placement, sans oublier qu’il était sans équipier. Ce n’est pas mal quand même d’être là à l’âge qu’il a … Ici, on le lui a dit, cette semaine va lui permettre de progresser. Il faut en passer par là. Il ne finit pas loin, 36e à 1’37’’ de Valverde. »

 

Digérer les efforts répétés fait également partie de l’apprentissage

Il ne faut pas oublier que les petits jeunes de l’équipe avaient été épatants la veille dans le contre la montre par équipes, ne sautant pas un seul relais et finissant l’étape avec les gros rouleurs de la maison. Digérer les efforts répétés fait également partie de l’apprentissage.

« Léo Vincent a été distancé à 5 kilomètres du premier passage à La Molina, poursuit Thierry. Il revient dans la descente et au pied de la dernière ascension et il est logique qu’il paie un peu la note ensuite mais il ne s’est pas effondré, finissant à un peu plus de trois minutes du vainqueur. En revanche, Jérémy Maison n’était pas top, il a eu froid. »

Lui aussi doit désormais penser au Giro qui approche à grands pas

Tobias Ludvigsson, après avoir rempli sa mission dans le contre la montre par équipes, n’a pas pris le départ de cette étape. Lui aussi doit désormais penser au Giro qui approche à grands pas.

Par Gilles Le Roc’h

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