Etape 5, Salon-de-Provence – Sisteron (163,5 km)

Arnaud Démare s’est bien battu

Le scénario de la cinquième étape de Paris-Nice, gagnée par le Français Cousin (Direct Energie) échappé de bout en bout, n’a pas souri à l’équipe Groupama-FDJ mais ce n’est pas faute d’avoir fait les efforts nécessaires pour qu’il soit respecté. En difficulté à trois reprises, Arnaud Démare s’est accroché et a fini dans le peloton finissant à 4 secondes du vainqueur, de même que Rudy Molard bien accroché à son Top 20.

« On s’était dit qu’il y avait peut-être la place pour gagner cette étape sans mésestimer sa difficulté, dit Frédéric Guesdon, et nous n’avons jamais baissé les bras. Arnaud a été en difficulté dans le col de Lagarde-d’Apt répertorié en première catégorie mais il n’a rien lâché et a réussi à revenir avec ses équipiers. Ce fut la même chose dans l’ascension suivante, le col du Négron à 60 kilomètres de l’arrivée. Jacopo Guarnieri y a été victime d’un ennui mécanique qui l’a relegué dans le grupetto en compagnie de Mickael Delage et Olivier Le Gac mais notre plan était encore respecté. »

Profitant du travail de Ramon Sinkeldam et Ignatas Konovalovas, Arnaud avait encore toute ses chances.

A ce moment-là, les quatre échappés Cousin, Politt (Katusha-Alpecin), Edet (Cofidis) et El Fares (Delko-Marseille 13) affichaient une belle résistance mais profitant du travail de Ramon Sinkeldam et Ignatas Konovalovas, Arnaud avait encore toute ses chances.

Dans le final, après un premier passage sur la ligne d’arrivée à Sisteron, le leader de l’équipe Groupama-FDJ a marqué le pas dans la dernière côte du jour, sans  craquer toutefois. Il a encore fait les efforts pour revenir dans le peloton mais ce dernier a compris que le sprint se disputerait pour la troisième place, derrière Cousin et Politt.

« Il faut s’attendre à une belle performance de Rudy Molard dans la sixième étape » F.Guesdon

« Dès lors, la motivation est différente, poursuit Frédéric, et Arnaud n’a pas pu accélérer dans la dernière ligne droite, il n’a pas pu déboiter et a donc pris la vingtième place mais je pense qu’il avait aussi les jambes lourdes. Son travail n’est pas vain et à un peu plus d’une semaine de Milan-San Remo, même dans la perspective des classiques suivantes, ses efforts sont très importants. Pour le moment nous sommes dans le plan qu’on s’était fixé. Pour Rudy Molard c‘est la même chose et je pense qu’il faut s’attendre à une belle performance de sa part dans la sixième étape en direction de Vence. Il la connaît par cœur. »

Par Gilles Le Roc’h

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