Quatrième du Tour de Vendée dimanche, Arnaud Démare a signé la même performance aujourd’hui dans Paris-Bourges. Très bien protégé puis emmené par ses équipiers, le leader de l’équipe FDJ a été victime d’un dérailleur récalcitrant. « Rien à dire sur l’attitude de l’équipe FDJ aujourd’hui, assure Yvon Madiot, mais cette histoire de dérailleur qui ne passe pas sur le 11 dents, ça laisse des regrets ! »
Au départ de Gien, les coureurs du Trèfle ont une stratégie bien définie : ils avaient assumé leurs responsabilités dans le Tour de Vendée sans parvenir à gagner, cette fois, il n’est pas question de rendre la même copie. Le travail serait fait par d’autres et Johan Le Bon, par exemple, est désigné pour être vigilant dans les côtes du final et accompagner les attaquants.
« Les gars ont rendu une bonne copie, poursuit Yvon. Lorrenzo Manzin s’est occupé d’Arnaud toute la journée. En effet Johan a fait le job, il est sorti à plusieurs reprises, notamment avec Gougeard (ag2r-La Mondiale). Après, dans le sprint Arnaud a été emmené par Marc Sarreau, Kevin Réza et Mickael Delage. Super bien emmené même. A 350 mètres de la ligne, dans le dernier virage, il vira à côté de Sam Bennett (Bora-Argon 18) qui l’emporte mais il a ce problème de dérailleur. Comme il le dit, il ne sait pas s’il aurait gagné parce que Bennett a fait un super sprint mais il avait les jambes pour finir deuxième. »
Ce soir, Yvon Madiot et ses coureurs rejoignent Chartres d’où le départ de Paris-Tours, dernier grand rendez-vous de la saison, sera donné dimanche.
« Arnaud s’est mieux senti aujourd’hui qu’en Vendée mais ce n’est pas encore ce qu’il aimerait… dit le directeur sportif de l’équipe FDJ. Il sent encore un peu juste. Paris-Tours, c’est différent, ça se joue d’abord dans les deux petites bosses dans le final avant un long sprint. Pour nous, la stratégie sera différente et nous avons le temps d’en parler et de la mettre en place. »
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