L’étape de montagne de la Route d’Occitanie n’est jamais à prendre à la légère. Avec le col de Lançon (3,8 km), La Hourquette d’Ancizans (10 km), la montée vers Capvern-les-Bains (6,6 km), le bien connu Port de Balès et la méconnue ascension de Luchon-Hospice de France (10 km), c’était une journée petit braquet. Valentin Madouas, dans une bonne gestion de son effort, a pris place dans le Top 10.

« Valentin se sentait mieux qu’il y a trois jours, explique Sébastien Joly, on l’avait envisagé. Au départ, on n’a pas voulu qu’il aille dans une échappée parce qu’on se disait que l’équipe Movistar de Valverde allait gérer comme elle le fait toujours dans le World Tour et en plaçant un homme à l’avant, en l’occurrence il s’agissait de Rojas. Valentin, on l’a donc préservé. Il a des objectifs fin juin et s’il voulait faire une bonne place, bien sûr c’était OK mais sans en faire trop. »

« il a super bien géré comme à son habitude pour revenir sur les costauds dans la descente. » S. Joly

Ses équipiers sont restés auprès de lui jusqu’au Port de Balès, hormis Mickael Delage qui n’avait pas vécu une course en montagne depuis longtemps et qui a passé une journée difficile. Mais il l’a passée et sera forcément très important, dimanche auprès d’Arnaud Démare. Tout comme Ramon Sinkeldam qui semble mieux que pendant le Tour d’Italie selon son directeur sportif.

« Dans le Port de Balès, poursuit Sébastien, Valentin a craqué un peu mais il a super bien géré comme à son habitude pour revenir sur les costauds dans la descente. Vraiment, en dépit de son âge, il a une bonne gestion. Après, on espérait qu’il aurait des libertés dans l’ascension finale mais ça s‘est fait à la jambe. Il est neuvième de l’étape et onzième au classement général et c’est bien. Pour lui comme pour ses équipiers, cette épreuve est une bonne préparation aux Championnats.  »

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