Une nouvelle arrivée au sprint a conclu la deuxième étape de Tirreno-Adriatico ce mardi au terme de 200 kilomètres de course. Comme la veille, c’est l’Allemand Pascal Ackermann qui s’est imposé, mais au contraire de la veille, l’Équipe cycliste Groupama-FDJ ne s’est pas mêlée à l’emballage final. Les hommes de Jussi Veikkanen et Sébastien Joly lorgnent davantage sur le troisième acte accidenté, mercredi, en direction de Saturnia.

Après une petite mise en jambes hier le long du bord de mer, à Camaiore, les coureurs de Tirreno-Adriatico se voyaient proposer un menu un peu plus consistant ce mardi avec une deuxième étape longue de 201 kilomètres. Néanmoins, avec une seule difficulté répertoriée sur le parcours, les sprinteurs avaient de nouveau le champ libre pour la victoire d’étape. Cela n’a pas empêché la traditionnelle échappée de se former dès le début de course. « C’était une journée bien calme, encore davantage qu’hier, résumait plus tard Jussi Veikkanen. Une échappée est partie dès le kilomètre 0. Ils étaient d’abord cinq, puis quatre et plus que trois dans le final. Bora-hansgrohe a maitrisé la course durant toute la journée et UAE Team Emirates est venue donner un coup de main de temps en temps. Il ne s’est rien passé de particulier jusqu’au circuit final, puis on savait que ce serait un sprint massif ».

« Déjà focalisés sur demain », Jussi Veikkanen

Une triplette italienne composée de Nicola Bagioli (Androni-Sidermec), Umberto Orsini (Bardiani-CSF) et Edoardo Zardini (Vini Zabù-KTM) a tenu tête au peloton jusqu’à quinze kilomètres, peu après l’entrée dans le circuit final. « Sachant qu’on passait une fois sur la ligne, les gars avaient totalement carte libre si une opportunité se présentait, mais ça n’a pas été le cas, expliquait Jussi. Il y avait certes une montée à douze kilomètres mais elle n’était pas très difficile et elle a été vite avalée. Il n’y avait rien à tenter. Au départ, on avait envie de faire quelque chose avec les garçons, mais ce n’était visiblement pas une arrivée ou une journée pour nous ».

La quasi-intégralité des coureurs de l’équipe a ainsi terminé dans le temps du vainqueur, et Romain Seigle a été le premier à franchir la ligne, en vingt-huitième position. Sur la réserve aujourd’hui, les protégés de Jussi Veikkanen et Sébastien Joly devraient avoir plus d’opportunités mercredi, dans un final accidenté du côté de Saturnia. « On est déjà focalisés sur demain, indiquait Jussi quelques minutes après l’arrivée du jour. Le groupe est en bonne forme et sur le parcours de demain, ce sont justement les jambes qui vont parler. C’est en tous les cas une étape qui conviendra certainement plus à nos coureurs que celles des deux derniers jours ». 

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