Tenante du titre sur la Route Adélie de Vitré, l’Équipe cycliste Groupama-FDJ n’a pas été en mesure de conserver sa couronne, ce vendredi, en terres bretonnes. Elle n’a ainsi pu peser dans le final d’une course majoritairement disputée sous la pluie. Elle tentera de prendre sa revanche dès samedi sur la Classic Loire Atlantique.

Il y a près de deux ans et demi, sous les couleurs de la Groupama-FDJ, Marc Sarreau remportait la dernière édition en date de la Route Adélie de Vitré. Annulée en 2020 et reportée cette année, l’épreuve a finalement pu célébrer sa 25e édition ce vendredi, tout en faisant office de douzième manche de la Coupe de France FDJ. Dès le départ, en fin de matinée, les coureurs ont pu avoir un aperçu de ce qui les attendait pour près de l’entièreté de l’épreuve : la pluie. Celle-ci ne les a pratiquement pas quittés et c’est dans ces conditions qu’un trio composé de Valentin Ferron (TotalEnergies), Nickolas Zukowsky (Rally Cycling) et Morten Nortfort (Riwal Cycling Team) s’est extirpé après quinze kilomètres avec la bénédiction du peloton. Un schéma classique s’est installé jusqu’à l’arrivée sur le circuit local de Vitré (9 kilomètres), à couvrir huit fois. L’action a dès lors repris de plus belle au sein du peloton, et plusieurs coureurs sont venus se greffer à l’échappée matinale. Le peloton est pour autant resté à distance raisonnable, et Valentin Madouas tentait de faire la jonction à son tour dans le déluge, mais sans succès. La chasse s’est finalement réellement enclenchée dans les deux derniers tours de circuit et le peloton a ainsi recollé à la poignée de coureurs rescapés à environ deux kilomètres du but. C’est donc un sprint technique, sur une chaussée détrempée, et en faux-plat montant qui a alors décidé du vainqueur du jour, en l’occurrence Arvid De Kleijn (Rally Cycling). Premier représentant de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ, Valentin Madouas a passé la ligne une dizaine de secondes plus tard (32e).

« On peut saluer la bonne rentrée de Kono », Thierry Bricaud

« Les conditions climatiques étaient très difficiles aujourd’hui, initiait Thierry Bricaud. Quant au scénario, il était plus ou moins celui auquel on s’attendait. Nous n’avons pas été surpris. Sportivement, néanmoins, on n’a pas été bon et il n’y a pas grand-chose d’autre à dire. On ne pouvait jouer que sur Valentin dans le final, mais quand il bouge, il a aussi du monde sur le dos. Il ne peut pas faire ce qu’il veut, quand il veut. Ce n’était pas non plus assez dur pour faire exploser, donc ça devenait bien évidemment compliqué pour nous à partir de ce moment-là. Il n’y a rien à tirer de cette course, si ce n’est des choses pour préparer le briefing de demain matin (pour la Classic Loire Atlantique, ndlr). Ce sera aussi un autre terrain de jeu, et ce sera à eux de montrer qu’aujourd’hui était une journée sans. On ne peut pas reproduire ce qu’on a produit aujourd’hui. On peut malgré tout saluer la bonne rentrée de Kono après trois mois sans compétition. Il a fait environ 160 kilomètres dans le peloton malgré les conditions climatiques du jour. C’est très bien. Pour le reste, sportivement, ce sera mieux demain ».