Isolé dans un peloton stoppé net dans son élan par une chute impressionnante à 22 kilomètres de l’arrivée, Marc Sarreau a pris la deuxième place de la première étape des Quatre Jours de Dunkerque dans un sprint gagné par le Belge Debusschere (Lotto-Soudal). Tous ses équipiers et notamment Arnaud Démare ont fini éparpillés dans de petits groupes attardés, sans qu’aucun d’eux ne soit sévèrement touché.

Avant cette chute, l’équipe FDJ négociait parfaitement les données d’une étape empruntant des secteurs pavés et marquée par l’échappée de trois coureurs, Chetout (Cofidis), Irvine (Aqua Blue Sport) et Cabot (Roubaix-Lille Métropole) ayant compté près de dix minutes d’avance.

Le Trèfle a roulé et condamné l’échappée avant d’imprimer son rythme sur le secteur pavé placé sur le circuit final. Tout se passait bien jusqu’à cette chute dans une légère descente qui a coupé le peloton en deux aux alentours de la quarantième place. Dans ce magma de coureurs, la FDJ a vu quatre des siens à terre sans qu’aucun ne se blesse. Le plus touché est Daniel Hoelgaard mais il s’agit de blessures superficielles.

« Nous sommes frustrés, bien sûr, dit Thierry Bricaud, mais il vaut mieux passer à côté d’une étape et être en bonne santé. Avant le départ de Dunkerque on savait que ce serait dur de jouer le général parce que tous les gars sont en reprise et c’est donc confirmé mais on a encore de belles choses à faire. Marc Sarreau n’a pas été loin d’y parvenir ! »

Si, au moment de la chute, Marc Fournier se trouvait déjà dans une cassure à l’arrière du peloton après avoir travaillé, Ignatas Konovalovas et Olivier Le Gac ont mis pied à terre mais n’ont pas repris leur place dans le peloton où Marc Sarreau, donc, avait en charge de bien représenter la maison FDJ.

« [Marc Sarreau] sait qu’il pouvait gagner. »

« Il y avait des équipes en surnombre et il était seul, explique le directeur sportif du Trèfle, Marc a soigné son placement mais une accélération des Lotto-Soudal l’a fait un peu reculer. Il a lancé son sprint de très loin et fini dans le sillage du vainqueur. S’il est dans la roue de Debusschere, Marc s’adjuge la victoire ! Il est déçu, il sait qu’il pouvait gagner. »

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