Marc Sarreau a pris la deuxième place de la troisième étape des Boucles de la Mayenne derrière Mathieu Van der Poel (Beobank-Corendon), lequel a devancé Johan Le Bon pour une seconde au classement général. A lui seul, le prodige néerlandais a empêché l’équipe FDJ de faire un carton plein dans cette épreuve de quatre jours.

Il était beaucoup question avant le départ des secondes de bonification à prendre en cours de route mais tant Johan Le Bon que Marc Madiot savaient qu’il serait difficile de grappiller la seconde manquante au classement général, Van der Poel étant doté d’une bonne pointe de vitesse.

« Nous sommes tombés sur un super coureur, il faut savoir reconnaître quand nous tombons sur plus fort ! » M.Madiot

Après une étape marquée par l’échappée de six coureurs repris sur le circuit final tracé dans les rues de Laval puis par les attaques de Calmejane (Direct Energie) et Gérard (Fortunéo-Vital Concept) bien maîtrisées par un formidable Arthur Vichot, Van der Poel a témoigné de son excellente pointe de vitesse en disposant au sprint du peloton, se permettant de collectionner les maillots jaune, vert (classement par points) et blanc (meilleur jeune) de l’épreuve.

« Nous sommes tombés sur un super coureur, dit Marc Madiot, il faut savoir reconnaître quand nous tombons sur plus fort ! L’équipe FDJ a eu, une nouvelle fois, un comportement exemplaire, travaillant beaucoup pour favoriser le sprint de Marc Sarreau. Dans la dernière ligne droite Jakin (HP BTP-Auber 93), qui avait attaqué avant la flamme rouge, a été repris. Lorrenzo Manzin (quatrième de l’étape) a très bien emmené Marc Sarreau mais Van der Poel était vraiment très fort. Dans cette épreuve qui m’est chère, nous avons quand même gagné deux étapes et obtenu deux places de deuxième, je ne peux pas dire que je ne suis pas content ! »

Johan Le Bon a été pris dans une chute dans le dernier virage et s’est relevé sans dommage, ses adversaires directs n’ayant pas fini à la troisième place de l’étape, il a en effet conservé sa deuxième place au classement général.

Par Gilles Le Roc’h  

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