David Gaudu, grand animateur du Tour du Finistère, a fait monter les clameurs bretonnes samedi. Confirmant son excellent début de carrière, le Breton de l’équipe FDJ a été décisif dans cette manche de la Coupe de France et a pris la septième place d’une course gagnée par Loubet (Armée de Terre).

« Vu l’équipe qu’on avait ici, dit Thierry Bricaud, six coureurs dont cinq disputeront lundi le Tro Bro Leon, il n’y avait pas d’autre solution que de tout miser sur David Gaudu. Il a répondu présent et a donné satisfaction une nouvelle fois.  »

Il est vrai que la concurrence de la Coupe de France est rude avec l’Amstel Gold Race demain et le Tour des Alpes (ancien Tour du Trentin) autour de Thibaut Pinot lundi.

Comme de coutume dans cette course, le grand tour en direction des Monts d’Arrée a entamé les organismes et permis à une échappée de trois coureurs, Rodriguez (Euskadi-Murias), Orjuela (Manzana-Postobon) et Cobbaert (Cibel-Cebon) de prendre les devants pour compter près de neuf minutes d’avance.

« Il lui manque de la force à 200 kilomètres mais c’est normal et il faut être patient » T.Bricaud

A l’approche du circuit final à couvrir cinq fois, l’équipe FDJ a pris la direction des opérations tandis que Perez (Cofidis) et Enger (ag2r-La Mondiale) étaient seuls en tête.

Bien soutenu par Mickael Delage, Matthieu Ladagnous, Lorrenzo Manzin, Daniel Hoelgaard et Marc Fournier, David a attaqué à un tour de l’arrivée, entraînant avec lui onze hommes qui ne seront pas revus. Il a attaqué dans le dernier tour en compagnie de Loubet avant d’être repris.

« Il provoque l’échappée, confirme Thierry, il attaque à un tour mais il est un peu en manque de cuisses pour finir et prend la septième place. Il lui manque de la force à 200 kilomètres mais c’est normal et il faut être patient. Je lui avais dit au départ qu’il ne devait pas avoir de regrets. Il n’en a pas ! »

David va désormais se consacrer à la préparation de la Flèche Wallonne mercredi tandis que ses cinq équipiers diputeront le Tro Bro Leon avec Arnaud Démare, le local Olivier Le Gac et Marc Sarreau.

Par Gilles Le Roc’h

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