C’est un nouveau Grand Tour réussi qui s’affiche aujourd’hui au compteur de l’équipe FDJ. Intégrer un coureur, en l’occurrence Alexandre Géniez, dans un Top 10, ce n’est pas rien.

Atteindre Milan avec cet objectif atteint et un groupe soudé, avec les neuf mêmes coureurs qui en avaient pris le départ à San Remo et un staff fatigué mais heureux, c’est le signe de trois semaines réussies et peut-être aussi fondatrices.

« Je suis soulagé d’en avoir terminé, dit Martial Gayant, cette dernière étape était inquiétante, sur un parcours traversant rails de tramways et passages pavés, indigne peut-être d’une étape finale d’un Grand Tour. J’avais le souvenir du Giro 2013 quand à Milan Francis Mourey avait été victime d’une double crevaison en même temps. Je craignais qu’il arrive la même chose à Alex, que cette belle neuvième place puisse être mise en péril. Finalement tout s’est bien passé et une nouvelle fois toute l’équipe a fait un très bon travail pour son leader. Dans le dernier Tour, Anthony Roux et Kevin Reza étaient encore tout près de lui. »

La victoire est revenue à Keisse (Etixx-Quick Step) qui avait su, avec Durbridge (Orica-GreenEdge), se dégager du peloton puis résister à son retour…

« La conclusion est satisfaisante, dit Martial, le bilan de l’équipe se fait avec le sourire. L’an dernier avec trois victoires d’étapes et le maillot rouge, c’était bien mais s’être battu tous les jours pour le classement général et atteindre l’objectif qu’on s’était fixés, c’est mieux. Cette équipe FDJ, ici, avait de la gueule. Vendredi dans une étape dure, on a fini septième du classement par équipes mais nous ne sommes qu’à 1’23’’ de la troisième place ! Ma satisfaction est d’avoir eu un bon leader et une équipe autour de lui. Ce n’est pas toujours le cas. »

Dans son bilan du Giro, Martial a eu un mot pour chacun de ses coureurs, pour son staff mais il n’a rien lâché. Répétant que la saison se poursuit. C’est vrai pour Kevin Reza, Kenny Elissonde, Arnaud Courteille et Murilo Fischer qui seront alignés dans le Critérium du Dauphiné la semaine prochaine. C’est vrai pour les autres plus tard, notamment dans la Route du Sud.

« Ne perdons pas de vue le championnat de France qui est une échéance importante, conclut Martial. Nous avons gagné le maillot bleu-blanc-rouge les trois dernières fois mais là, l’adversité sera coriace : Europcar sur ses terres, Cofidis qui va jouer sur Bouhanni et Simon, Bretagne-Séché qui a une bonne dynamique, Ag2r-La Mondiale qui a des coureurs qui savent gagner. Le défi est grand et nous allons le relever ! » 

Aucun commentaire