Dans une journée, la délivrance. Ce contre la montre menant de Bassano del Grappa à la Cima Grappa était sans doute la plus difficile étape du Tour d’Italie, de par les 20 kilomètres d’ascension et les délais impartis. Sans jamais trembler, Nacer Bouhanni et ses équipiers sont entrés dans les délais. Le maillot rouge est plus que jamais d’actualité.

Il y avait forcément une petite appréhension au départ pour Nacer. Avec ses directeurs sportifs, il avait évalué les délais à 20 minutes et savait devoir accomplir cette étape sans se donner le temps de gérer.

Finalement, ayant coupé la ligne après 1h19 d’efforts, Nacer s’est mis à l’abri d’une énorme désillusion, le vainqueur Nairo Quintana ayant bouclé l’étape en 1h05.

« Tout le monde l’a fait sérieusement, dit Frédéric Guesdon en regagnant (difficilement) son hôtel. Nacer a respecté son tableau de marche et sait qu’il lui reste une étape difficile pour atteindre l’arrivée à Trieste. Sébastien Chavanel a fini deux minutes derrière lui mais il souffre un peu du genou. Dans la vingtième étape, il y a trois cols, le difficile Monte Zoncolan pour finir. Je ne pense pas que ce sera difficile à négocier ! »

Francis Mourey, 15e au sommet, a été le meilleur coureur du Trèfle dans ce contre la montre vraiment exigeant. Alexandre Géniez, 18e, a consolidé sa douzième place et est même revenu à 56 secondes Vuillermoz (Ag2R-La Mondiale) classé juste devant lui.

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