Quelques reliefs garnissaient de nouveau le menu de la deuxième étape, ce jeudi, sur le Tour de la Communauté de Valence. Mais c’est bien un sprint massif qui était attendu du côté de Torrent, dans un long faux-plat montant. L’Équipe cycliste Groupama-FDJ a tenté de s’immiscer dans le final par l’intermédiaire de Fabian Lienhard et Bram Welten, mais le Néerlandais, victime d’une chute mercredi, a été trop juste pour mener son sprint à son terme. Demain, les grimpeurs retrouveront un terrain à leur faveur.

Malgré un dénivelé positif avoisinant les 2500 mètres, c’est bel et bien un sprint qui se profilait ce jeudi dans la région valencienne. Par conséquent, la bagarre pour l’échappée n’a que très peu duré en début de course, six hommes réussissant à se faire la malle après cinq petites minutes. Mathijs Paasschens (Bingoal-Wallonie Bruxelles), Sergio Roman Martin Galan (Caja Rural-Seguros RGA), Ivan Cobo Cayon (Equipo Kern Pharma), Xabier Azparren (Euskaltel-Euskadi), Joseph Rosskopf et Benjamin King (Human Powered Health) se sont alors disputés quelques points pour le classement de la montagne en cours de route, mais les formations de sprinteurs les ont en revanche toujours maintenu à portée de fusil. À l’issue des principales difficultés de la mi-course, soit à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée, leur avantage atteignait ainsi péniblement les trois minutes. Le rouleau-compresseur a ensuite opéré, comme de coutume, et les derniers rescapés ont dû rendre les armes à environ vingt bornes du but. Quelques attaques ont fait irruption dans la dernière bosse répertoriée de la journée, mais le peloton était encore très étoffé au moment de préparer l’emballage massif.

« L’équipe a fait du bon boulot autour de Bram », Frédéric Guesdon

« On se doutait que ça allait arriver au sprint, l’objectif était donc de courir autour de Bram et lui permettre d’arriver dans les meilleures conditions possibles, indiquait plus tard Frédéric Guesdon. Chacun avait un rôle précis. L’équipe a fait du bon boulot autour de lui pendant l’étape et même pendant le final. C’est mal payé, car Bram n’était pas si mal placé au kilomètre. Malheureusement, il n’avait peut-être pas les jambes pour conclure. C’était un sprint en faux-plat montant et je pense qu’il n’avait pas la fraîcheur qu’il fallait pour rivaliser avec les costauds. Il faut dire que l’étape n’était pas si simple, bien casse-pattes, et qu’elle suivait celle d’hier déjà difficile. Il a sûrement laissé quelques cartouches en route qui lui ont manqué dans le final ». Le Néerlandais n’a finalement pas été en mesure de se mêler à l’emballage et a donc terminé dans le premier peloton aux côtés d’Olivier Le Gac, Attila Valter et Lars van den Berg. Ces derniers devraient retrouver un terrain plus à leur goût lors d’une troisième étape très vallonnée qui les mènera au sommet de l’Alto de las Antenas del Maigmó (9,8 km à 7,5%). « Ça va se faire à la jambe dans la dernière ascension, mais le reste de l’étape est compliqué aussi, prévient Frédéric. Ce sera vraiment une journée pour costauds. S’ils ont les jambes, ils seront devant, sinon, il faudra s’accrocher ! »

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