L’issue de la quatrième étape du Tour de la communauté de Valence, ce samedi, n’a réservé aucune surprise. Malgré des risques de bordures, c’est bien un sprint massif qui est venu ponctuer la journée avec, au bout, la victoire de Matteo Moschetti. Engagé dans l’emballage, Bram Welten s’est pour sa part classé onzième sur la ligne, et tentera d’améliorer cette marque dès demain lors de la dernière étape.

L’échappée du jour ne s’est pas faite attendre sur le Tour de la communauté de Valence dans ce quatrième acte. Les premières attaques ont été les bonnes, et ont donc permis à Antonio Jesus Soto (Euskaltel-Euskadi), Urko Berrade (Kern-Pharma), Kenny Molly (Bingoal-Wallonie Bruxelles), Manuele Boaro (Astana) et Angel Madrazo (Burgos BH) de prendre la poudre d’escampette. Le tout, toutefois, sous la surveillance d’un peloton qui n’était ce samedi pas décidé à laisser l’écart grandir outre-mesure. Le chronomètre n’a ainsi que très rarement franchi la barre des trois minutes. « C’était quand même très nerveux toute la journée, assurait Yvon Madiot. Ça a roulé vite tout le temps ». Les équipes de sprinteurs n’ont alors fait qu’une bouchée des attaquants du jour, les réintégrant avant même l’entrée dans les vingt derniers kilomètres du parcours. « Il y avait des dangers de bordure à deux endroits dans le final, précisait encore Yvon. Une première fois à cinquante kilomètres de l’arrivée, puis une seconde à environ 10-15 kilomètres du but. Il y avait certes un vent de côté, mais ça a plus rendu le peloton nerveux qu’autre chose ». Aucune cassure ne s’est opérée et c’est un sprint bel et bien au complet qui s’est préparé à l’approche de Torrevieja.

« Ils manquent encore un peu d’automatismes », Yvon Madiot

« L’objectif était de placer Bram avec l’aide d’Olivier, Anthony, Fabian et éventuellement de Lars, indiquait Yvon Madiot. Il y avait de l’envie chez les gars. Tout le monde voulait mettre Bram dans de bonnes conditions, tout le monde a donné son petit coup de main ». Discrète dans un premier temps, l’Équipe cycliste Groupama-FDJ est remontée à trois kilomètres du but dans le sillage d’Olivier Le Gac, puis Fabian Lienhard a pris le relais dans les toutes premières positions. « Ça s’est un peu perdu dans le final, regrettait néanmoins Yvon. Bram a perdu la roue de Fabian dans les deux derniers kilomètres. Ils manquent encore un peu d’automatismes, ils n’ont pas l’habitude de travailler ensemble. Bram s’est ensuite retrouvé trop loin pour pouvoir faire un bon sprint. Ce n’était pas mal en termes de vitesse pure, mais il s’est retrouvé dans la boule et il a dû slalomer un peu entre les coureurs. C’est aussi logique, ça fait partie de la mise en place. Il faut qu’il apprenne à travailler avec les gars de notre équipe ».

Au-delà de la dixième place à la flamme rouge et au sortir de la courbe des 300 derniers mètres, Bram Welten a dès lors dû se contenter de la onzième place sur la ligne. « Physiquement, ça va, il a bien récupéré de sa chute du premier jour et bien passé l’étape difficile d’hier, concluait Yvon. Demain, c’est de nouveau plat et l’étape est courte (92 kilomètres, ndlr). Ce sera très nerveux mais il aura une nouvelle chance de faire un sprint ».

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