Malgré quelques beaux reliefs dans la première moitié de course, il ne faisait aucun doute que la douzième étape du Giro se jouerait entre les gros bras du sprint ce jeudi. Par voie de conséquence, les velléités d’échappées au départ de Modène étaient bien moins nombreuses que la veille. C’est ainsi que trois hommes seulement se sont projetés à l’avant dès les premiers instants, sans jamais pouvoir espérer une issue heureuse à leur entreprise. C’est aussi la raison pour laquelle les hommes de Stéphane Goubert ne se sont pas mêlés à la bataille cette fois-ci. « L’échappée n’était pas assez conséquente et les espoirs de réussite étaient quasiment nuls, donc cela ne valait pas la peine de dépenser de l’énergie dans l’affaire », expliquait le directeur sportif du groupe.

Le dernier rescapé de l’échappée, Andrea Pietrobon, a d’ailleurs été revu à plus de vingt-cinq kilomètres du but et le sprint s’est progressivement mis en place aux abords de Viadana. Clément Davy et Enzo Paleni ont pour leur part suivi le mouvement dans les derniers instants, leur permettant d’accrocher respectivement les 22e et 24e places du jour. « La nervosité était tout de même assez présente toute l’étape en raison du vent, mais les coureurs ont pu passer une journée relativement tranquille avant les prochaines échéances et des étapes mieux adaptées à leurs qualités », assurait Stéphane. Vendredi, six petites côtes viendront d’ailleurs garnir les soixante derniers kilomètres, et l’arrivée sera d’ailleurs jugée au sommet de l’une d’entre elles (800m à 7,6%) du côté de Vicence.

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