Deuxième volet italien de l’équipe FDJ cette semaine, le Grand Prix Beghelli, anciennement Milan-Vignola, était promis à un sprinteur. Il est revenu au rapide Ruffoni (Bardiani-CSF) mais n’en fut pas moins une course difficile.

Au lendemain de sa victoire dans le Tour d’Emilie avec Chaves, l’équipe Orica-Bike Exchange s’était mise en tête de gagner de nouveau. Elle a contribué à la sélection de trente coureurs dans le final mais la victoire ne lui est pas revenue.

« Pour nous, cette journée a été marqué par Odd Christian Eiking qui a été échappé une bonne partie de la journée après s’être loupé samedi, explique Martial Gayant. Je lui ai parlé après le Tour d’Emilie et lui ai dit qu’un néo-pro a aussi des devoirs. C’est en écoutant Jérémy Roy qu’il a bougé et s’est retrouvé dans cette échappée. Sans le collectif, un coureur ne peut rien ! »

A deux tours de la fin, l’équipe des frères Yates a donc nettement accéléré, entraînant avec elle une trentaine de coureurs et notamment Jérémy Roy. Certes, les équipes Lampre-Merida, Movistar ou ag2r-La Mondiale ont roulé mais pas longtemps, c’était peine perdue.

« Ce matin, poursuit Martial, nous avions misé sur Anthony Roux à qui le final pouvait plaire mais il n’était pas dans un bon jour. En revanche, compte tenu de ses efforts de la veille, j’avais dit à Sébastien Reichenbach qui marche bien de s’économiser un peu en vue des Trois Vallées Varésines mardi et du Tour de Lombardie samedi. Je suis content pour Jérémy qui était donc dans le bon coup parti, c’est vrai, sur une grosse chute. Pour nous heureusement, il n’y a pas eu de casse même si Jérémy Maison et Alexandre Géniez se sont retrouvés dans un fossé. »

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