Dans le stade de cyclisme qu’est la côte de Stirling, terme de la deuxième étape du Tour Down Under, l’Italien Diego Ulissi (Lampre-Merida) a obtenu une victoire convaincante. Douzième, Anthony Roux a ouvert la voie à ses équipiers, bien contents de finir entiers.

« C’est dangereux, assure Yvon Madiot, ça frotte beaucoup et il y a beaucoup de chutes. Dans ce registre, nous n’avons pas de chance en étant impliqués une nouvelle fois dans la gamelle du final mais il n’y a pas de bobos non plus… »

Pour corroborer le propos du directeur sportif du Trèfle, il suffit de se référer aux trois fractures décomptées en deux jours, pour Tanner (Belkin), Rojas (Movistar), Valls (Lampre-Merida), après celles de Visconti (Movistar) et Sutton (Team Sky) dans la course inaugurale dimanche à Adelaïde.

Après Geoffrey Soupe, le premier jour, c’est Kenny Elissonde qui a dû mettre pied à terre au pied de la rampe finale. Attendu par William Bonnet et Jussi Veikkanen, il a fini dans le peloton.

« C’est une course difficile pour les Européens, poursuit Yvon, parce qu’il faut gérer la fatigue du voyage, le décalage horaire, la chaleur… Du coup les gars alternent bonnes sensations et jours moyens. Ceux qui étaient moyens dans la première étape avaient de bonnes jambes aujourd’hui, à l’image d’Anthony (Roux) tandis que Kenny et Pierre-Henri Lecuisinier n’étaient pas super. »

Le principal sera d’être bien dans la troisième étape qui devrait être décisive avec une ascension placée à 7 km de l’arrivée.

Arnaud Courteille va boucler la boucle en passant à l’endroit où il s’était fracturé la clavicule et abîmé le genou il y a un an…

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