La victoire est revenue à l’homme fort de ce début de saison, le Belge Kevin Pauwels devançant à Milton Keynes, devant une foule considérable, son compatriote Klaas Vantornout et Francis Mourey revenu à son meilleur niveau.

Quelque peu à la peine ces dernières semaines, vaincu par le sort à Sisteron dans la deuxième manche de la Coupe de France et 27ede la Coupe du Monde de Coxyde, Francis a remis les choses au point en Angleterre après un départ moyen (20e). Très vite, il s’est posté dans le groupe de tête fort de six coureurs, a porté quelques attaques avant de prendre une très belle place sur le podium. Clairement, l’hiver de Francis Mourey est relancé.

« Tout le monde est satisfait, assure Martial Gayant qui avait fait le voyage en bus avec son coureur et se trouvait à 21h, samedi, sur le point de reprendre le tunnel sous la manche. « Francis a bien évidemment toute la confiance de l’équipe FDJ.fr qui nourrit les mêmes ambitions que lui, à savoir le Championnat de France puis le Championnat du Monde. Aujourd’hui, il a été consistant, tout simplement à son niveau. C’est vrai, la semaine dernière il avait fini 27e à Coxyde mais c’était après le stage administratif de l’équipe toujours nerveux, après des aller-retour à Paris pour des examens biologiques… sans une préparation optimale à une épreuve dans le sable… »

Tout près de son directeur sportif, Francis Mourey avait le sourire et vivait un voyage paisible en direction de Charleville-Mézières où il sera le favori dimanche.

« J’avais très envie de signer une belle course, dit le champion de France, et je suis content de l’avoir fait sur un circuit technique et physique. J’avais de bonnes sensations en sachant que j’ai encore le temps de mettre les choses en place avant le mois de janvier qui constitue ma priorité. Avec Frédéric Grappe, nous avons mis au point un programme d’entraînement différent qui respecte mon besoin de faire de longues sorties sur la route en Espagne. Je vais y retourner à la fin du mois de décembre. C’est vrai qu’en terme de résultats, cette saison a été un peu particulière, c’est vrai que j’ai été battu à Sisteron mais sans un incroyable enchainement de problèmes techniques, je m’y serais imposé avec 40 secondes d’avance. Aujourd’hui, cela fait dix ans que je domine la spécialité en France et Venturini me titille un peu et c’est une bonne chose ! Moi, je sais où je vais… Je vais disputer les cyclo-cross de Oderzo en Italie (7 décembre), de Lanarvilly (14 décembre), de Saint-Niklaas (17 décembre) et Namur que je connais bien. J’entrerai alors dans ma phase décisive… »

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