Jussi Veikkanen l’avait annoncé jeudi soir, cette deuxième étape serait disputée avec un esprit de revanche à la suite de la déconvenue d’Arnaud Démare le premier jour. L’équipe FDJ a fait corps tout au long d’une course disputée dans des décors extraordinaires mais son leader, enfermé deux fois dans le sprint, n’a pu faire mieux que cinquième.

Toute la journée, le Trèfle a été groupé. Derrière six coureurs échappés repris à 10 kilomètres du but, les cinq équipiers d’Arnaud n’ont cessé de le mettre dans les meilleurs conditions notamment au passage de la dernière difficulté où il a réussi à basculer en cinquième position, dans le sillage d’une formidable Yoann Offredo.

« Reynes (IAM) a attaqué dans le dernier kilomètre de cette ascension, explique le directeur sportif de la FDJ. Il y a eu un moment de flottement à sept kilomètres de l’arrivée mais les gars ont fait un gros boulot pour rester ensemble. C’est bien placé qu’Arnaud a envisagé le sprint massif ! »

Dans le sprint il faut le placement et la force mais il faut de la réussite aussi. Dans un peloton relevé, d’autres équipes ont su s’organiser. Après avoir négocié un bon petit raidard depuis la flamme rouge et jusqu’au panneau des 500 mètres, il y avait un faux-plat montant pour finir. Arnaud s’est trouvé coincé sur la gauche de la route mais a su se décaler pour lancer son sprint, déjà, sur la droite. Il s’est retrouvé dans la roue de Degenkolb (Giant-Alpecin) et un peu coincé, sur sa gauche par Van Poppel (Team Sky) qui a levé les bras. Cette fois, il n’a pu se dégager à temps et a donc pris la cinquième place.

« Samedi, nous courrons dans le sens inverse de l’étape 1 avant d’entamer un circuit final, poursuit Jussi. C’est un peu accidenté et ce n’est pas certain que ça se termine au sprint. Avec Arnaud qui passe bien les bosses, on peut s’attendre à tout mais la priorité, c’est l’étape de dimanche. »

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