Le 17 janvier dernier, Groupama et FDJ annonçaient la grande nouvelle : la prolongation de leur engagement avec l'équipe jusque fin 2024. Une marque de confiance et surtout un socle solide sur lequel Marc Madiot et son staff ont pu s’appuyer pour prolonger l'aventure commune qui les lient à leurs leaders emblématiques. Ainsi, début juin est alors venu le moment d'officialiser l'heureux événement : Thibaut Pinot, Arnaud Démare, David Gaudu et Stefan Küng, qui étaient tous en fin de contrat avec l'Équipe cycliste Groupama-FDJ, ont confirmé leur ambition de poursuivre avec la structure qui leur a permis d’accrocher des résultats de haut niveau.

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QUATRE COUREURS DE HAUT-NIVEAU MONDIAL

Car c'est bien le statut de ces coureurs. Thibaut Pinot est un vainqueur de monument (Tour de Lombardie 2018), lauréat sur les trois grands tours (le seul Français en activité à avoir accompli cet exploit). Arnaud Démare est tout proche de le rejoindre dans ces deux clubs restreints : il a gagné Milan-San Remo en 2016 et compte à son palmarès des étapes du Tour d'Italie et du Tour de France. Stefan Küng est monté sur le podium des derniers Championnats du monde et figure parmi les meilleurs spécialistes internationaux du contre-la-montre. David Gaudu a fini sixième du dernier Liège-Bastogne-Liège, et s'il est actuellement l'un des meilleurs lieutenants en montagne au monde, il sera bientôt un leader à part entière capable de rivaliser avec l'élite du peloton mondial.

Beaucoup d'équipes adoreraient avoir ne serait-ce que l'un de ces quatre coureurs dans leur effectif : tous ont préféré miser sur la continuité au sein d'une Équipe cycliste Groupama-FDJ qui les a accompagnés dans leur progression. Une progression qui n'est pas terminée puisque Thibaut Pinot a 30 ans, Arnaud Démare 28, Stefan Küng 26, David Gaudu 23 - sans oublier qu'ils sont entourés par d'autres éléments de grand talent, dans la force de l'âge, dont le contrat avait déjà été renouvelé. Tous ces coureurs nous ont déjà procuré de grandes émotions mais leur épanouissement au sein de l'équipe invite à se poser une délicieuse question : et si le meilleur restait à venir ?
En avril, l'Union Cycliste Internationale (UCI) a dévoilé les contours de ce qui va être une très compacte deuxième partie de saison : une reprise des compétitions en août, le Tour de France à la fin du mois, et des courses quasiment tous les jours jusqu'en novembre. Ce premier calendrier dévoilé, qui avait pour mérite de rassurer les acteurs de ce sport en leur offrant des perspectives de reprise de la compétition, se concentrait sur les épreuves du WorldTour. Il restait donc à connaître le programme de toutes les courses de l'échelon inférieur pour appréhender le menu dans son ensemble. Au centre des préoccupations pour l'Équipe cycliste Groupama-FDJ : savoir de quoi allaient se composer les semaines précédant la Grande Boucle pour en optimiser au mieux la préparation.

Ainsi, le 19 mai, l'UCI a dévoilé une version complète de son calendrier prévisionnel, conditionné à l'évolution de la crise sanitaire. Des interrogations plus long-termistes pour la santé du cyclisme français animaient Marc Madiot, manager de l'équipe mais aussi Président de la Ligue Nationale de Cyclisme (LNC). Il y a trouvé des réponses porteuses d'espoir car oui, il y aura bien des courses sur le territoire hexagonal en dehors des très grandes épreuves notamment organisées par ASO. Vous pourrez bien venir voir l'Équipe cycliste Groupama-FDJ évoluer sur des routes près de chez vous si le feu vert est donné par les autorités dans les semaines à venir.

Pour y voir plus clair, voici le menu complet des épreuves françaises prévues à partir du 1er août (cliquez pour agrandir) :
Ce nouveau calendrier va amener tout le peloton international à faire preuve d'une qualité d'adaptation remarquable car, le temps d’une moitié d’année, il casse les codes d’un cyclisme attaché à ses traditions.  Paris-Roubaix, c'est en avril. Le Tour d'Italie, c'est avant le Tour de France. Ça ne change jamais et nous n'aurions jamais cru que cela pourrait changer un jour. Marc Madiot répond à ces quelques questions qu'il a été assez surréaliste de lui poser tant le menu revisité du cyclisme mondial paraît déstabilisant sur le papier. 



Marc MADIOT
Manager général de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ
Marc, faut-il s’attendre à un Tour de France avec moins de ferveur en septembre ?

Ce sera forcément différent. Le public du Tour de France du mois de juillet sera nécessairement quelque peu amputé. On aura peut-être davantage un public de connaisseurs que de vacanciers, mais encore une fois, l’important est que la course ait lieu et qu’elle se passe bien, dans de bonnes conditions. L’essentiel dans toute cette période c’est que l'on puisse de nouveau courir et retrouver des événements les plus proches possibles de ce qu’on connait habituellement. Je crois que tout le monde sera content de retrouver une course, tout comme on sera content de revoir un match de foot. S’il y a un petit peu moins de monde que d’habitude, ce ne sera pas un drame. Je pense que, de toute façon, les gens qui ne seront pas sur le bord de la route seront devant leur téléviseur au moment des arrivées d’étape. Ceci compensera cela.

Une campagne de Classiques en sens inverse, qu’est-ce que ça change ?
 
Cela n’a aucune incidence dans la mesure où ça ne touche pas la même population de coureurs. De mon côté, je suis surtout curieux de voir ce que ça peut donner de faire les Classiques après un Grand Tour, puisqu’on aura fait au moins le Tour. Ça, ça m’intrigue. Et puis, on regardera tout ça avec une certaine gourmandise puisque comme on en aura été privé pendant très longtemps. On aura forcément un appétit d’ogre et il faudra profiter de tous ces moments. Ce n’est pas possible que tout soit parfait. Il y aura forcément des accrocs en termes d’organisation, de calendrier, des épreuves un peu moins bonnes en terme de participation, que les déroulés de course ne soient pas les mêmes que par le passé… Mais tout ça, ce n’est pas grave. Il faut voir le bon côté des choses : la vie reprend, les courses reprennent, on n’a pas baissé les bras et on est de retour en course. C’est comme ça que je vais essayer de vivre le moment. Dans toute cette période, je pense qu’il faudra apprécier la saveur de la course plutôt que pointer les inconvénients qu’on pourra rencontrer à certains moments.
Le Giro et la Vuelta en automne, est-ce problématique ?

Par le passé, même quand ces courses étaient organisées à leur période initiale et attendue, les organisateurs parvenaient toujours à s’adapter aux situations, notamment météorologiques. Ce sera le cas cette fois-ci encore. Honnêtement, je n’ai pas d’inquiétudes à ce sujet et vis à vis des parcours. Les personnes en charge sauront ajuster et arranger le terrain si besoin est. Pour nous, ces nouvelles dates bousculent forcément quelque peu nos repères, mais en même temps, c’est une curiosité supplémentaire et ce n’est pas désagréable ! Il sera en tout cas difficile de doubler le Tour avec le Giro. Avec la Vuelta, pourquoi pas. Il faudra regarder ça de plus près quand tout le calendrier sera entériné de manière définitive.

Les leaders de l'équipe participeront-ils à des courses françaises ?

Oui oui, bien sûr ! À partir du moment où ça rentrera dans le cadre de la préparation, nos leaders participeront à des épreuves en France, évidemment. Quoi qu’il en soit, toutes les équipes françaises doivent participer au calendrier français et tous les organisateurs français doivent inviter les équipes françaises. On sera donc présent au départ, mais on n’oubliera pas nos amis étrangers. Le mot d’ordre en interne est très simple : on participera au maximum de courses avec le maximum de coureurs. Dans la mesure du possible, on fera le plus grand nombre de courses qu’on peut faire, même si le calendrier sera par moments très très chargé.
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11 MAI : LA DATE-CLEF DU PRINTEMPS

Et un lundi matin de mai, le court normal de l'entraînement cycliste reprit. Le grand retour des coureurs sur la route, pour ceux qui étaient - au contraire de certains collègues étrangers - confinés depuis la mi-mars. Un événement d'un point de vue émotionnel, comme pour tous les Français. Un point clé en termes de préparation, car il permit de réconcilier l'athlète avec son environnement de travail. Mais pas le début d'une quête de la remontada : oui, la condition physique n'est pas celle qu'un coureur a d'ordinaire en mai, mois qui suit la campagne de classique et aurait du être animé par le Tour d'Italie, mais l'heure n'est pas à lancer une course poursuite contre la forme printanière. Les Thibaut Pinot, Arnaud Démare et compagnie sont alors à près de trois mois de la reprise espérée des compétitions et une remise en route très progressive est tolérée. Mieux, elle est conseillée.

Directeur de la Performance, Frédéric Grappe explique : "On a tracé toutes les grandes lignes jusqu’à la reprise des courses. Les trois semaines de mai se sont articulées autour de l’endurance et le volume a progressé de semaine en semaine, avec un point très important : n’accumuler aucune fatigue. Il n'était pas question d’arriver fin mai en ayant emmagasiné de la fatigue. Il fallait bien assimiler les charges et refaire les bases." Petit plus de la nature, l'excellente météo qui a accompagné les premières sorties d'entraînement de l'après-confinement. Les coureurs continuent d'être bousculés dans leurs habitudes mais ont tous les atouts de leur côté pour négocier habilement cette trajectoire nouvelle. Celle-ci les mènera progressivement aux étapes suivantes de leur montée en puissance. "Nous allons introduire quelques séances d’explosivité, un peu de travail technique en danseuse et commencer les premières grosses charges en intensité début juin", résume Frédéric Grappe. Y'a plus qu'à. 
LES JEUNES SOLDATS DE LA CONTI SE PRÉPARENT À ÊTRE RÉQUISITIONNÉS
 
Si, à leur jeune âge, ils peuvent avoir eu l'impression depuis plusieurs semaines d'être freinés dans leur progression, les coureurs de La Conti vont vite avoir la sensation inverse d'apprendre à grande vitesse. Autorisés par la récente réforme de l'UCI à être promus dans l'équipe World Tour selon les besoins de cette dernière, les jeunes pousses managés par Jens Blatter vont jouer un rôle central dans l'escomptée réussite de toute l'Équipe cycliste Groupama-FDJ de août à novembre. Yvon Madiot, Directeur du Pôle Sport, et ses collègues directeurs sportifs font face à un véritable défi de constituer le planning de participation aux courses de leurs athlètes. Ainsi, ce ne sont pas 28 mais 41 coureurs qui permettront aux couleurs bleu-blanc-rouge d'être au départ d'un maximum de courses.

De futurs grands champions vont sans doute donc connaître le tournant de leur carrière en deuxième partie de saison 2020. Mais pour l'heure, il faut encaisser le poids des incertitudes liées à la crise de la Covid-19. "On va voir ceux qui sont forts mentalement et qui aiment le vélo", prédit Nicolas Boisson, l'un des deux entraîneurs de La Conti. Dans ces moments particuliers, c'est l'ensemble de la structure qui soutient ses plus inexpérimentés rejetons en leur faisant bénéficier, plus que jamais, de tout le savoir-faire de ses pôles. Avec les mêmes maître-mots : calme, patience, sérénité. La reprise est encore loin !
Au travers de son programme « Par Passion du vélo », Groupama s’engage à promouvoir la petite reine. Cette discipline, accessible à tous, rassemble des millions de Français. Quel que soit notre niveau à chacun, professionnel ou amateur, une même passion nous anime.

Objet de toutes les convoitises, le maillot est l’accessoire iconique de tous les passionnés de cyclisme. Groupama a demandé à nos champions de nous en dire un petit peu plus ! Ils nous partagent leurs souvenirs d’enfance et les raisons de leur attachement à ce « bout de tissu » si symbolique.

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Partenaire engagé et en action, Groupama va aller encore plus loin en 2020. Nous ne vous en dirons pas plus pour l’instant mais sachez que le cyclisme amateur sera à l’honneur ! RDV le 18 juin prochain pour le lancement d’une opération inédite : « Ton Club, Ton Maillot ».
 
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