Valentin Madouas s’est de nouveau illustré au cours de la septième étape du Tour d’Italie et au lendemain d’une très longue échappée. Présent dans un groupe de 20 coureurs en première partie d’étape, il a ensuite parfaitement géré son effort en vue de la côte finale de l’Aquila où l’Espagnol Bilbao (Astana) s’est imposé en solitaire. Le jeune Breton a anticipé le sprint du peloton pour prendre la neuvième place et consolider ses acquis au classement général (5e) et à celui des jeunes (3e).

« notre sixième Top 10 en six jours » M. Gayant

« L’échappée réussie de la veille, explique Martial Gayant, a donné beaucoup d’idées à toutes les équipes et le début de course a été très rapide jusqu’au sprint intermédiaire mis à profit par Ackermann (Bora-Hansgrohe) pour consolider son maillot cyclamen du classement par points. Dans cette côte, Arnaud Démare est passé en huitième position. Dans la continuité, une vingtaine de coureurs sont sortis à la pédale et notamment Valentin Madouas qui se sentait bien. Ils ont pris une minute d’avance et si personne n’était dangereux au classement général, l’équipe Bahrain-Merida a fait l’effort pour reprendre ce groupe. En sont sortis douze coureurs qui sont allés au bout. Bien protégé par Tobias Ludvigsson, Valentin a de nouveau attaqué à 500 mètres de la ligne d’arrivée pour aller décrocher la neuvième place, notre sixième Top 10 en six jours.Valentin gagne seulement le sprint du peloton mais il a eu finalement beaucoup moins mal aux jambes que ce qu’il craignait. Il a fait une belle partie de manivelles hier, aujourd’hui il est devant après 50 kilomètres de course et finit par ce sprint ! Il marche super bien. Les deux coureurs qui sont devant lui pour le maillot blanc, Carboni (Bardiani-CF) et Peters (ag2r-La Mondiale) sont à sa portée.  »

« Je me sens de mieux en mieux en gré des étapes, c’est quand même très satisfaisant. » V. Madouas

Avant de monter dans le bus de l’équipe Groupama-FDJ, Valentin avait le sourire, pas mécontent de ses deux dernières journées de course et de sa condition physique.

« Dans le final, dit Valentin, j’ai essayé créer une cassure pour prendre des secondes pour le maillot blanc. C’est bien, je fais une petite place, un Top 10 c’est beau dans un grand Tour, je suis content. Au début de cette journée, c’était un peu dur et puis je me suis retrouvé dans une grosse échappée. Je me doutais que le peloton allait revenir, j’ai géré. Ensuite, j’ai laissé partir le coup de 12 coureurs en pensant que ça reviendrait et pour me réserver en vue du sprint. Je me sens de mieux en mieux en gré des étapes, c’est quand même très satisfaisant. »

 

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