Une journée plus tranquille avant l’épreuve de vérité
Les coureurs de l’équipe Groupama-FDJ ont fait une étape sérieuse mais elle a peut quand même être qualifiée de tranquille. Le sprinteur Viviani (Quick Step Floors) l’a emporté après que Thibaut Pinot et ses équipiers ont couru en sécurité dans le final. Il est temps désormais de se consacrer à l’un des moments clé de ce Giro avec l’arrivée samedi au sommet du terrible Monte Zoncolan.
« Thibaut se sent en toute tranquillité ! » M.Gayant
« Dis donc, dit Martial Gayant, les gars ont eu de la chance. Il pleut des trombes d’eau et même de la grêle sur la ligne d’arrivée. Il était temps qu’on arrive ! Sinon l’étape a été rapide parce que les cinq coureurs échappés, dont l’Espagnol Irizar (Trek-Segafredo) et l’Italien Marcato (UAE-Team Emirates) n’ont pas musardé en chemin et ont été repris à 6 kilomètres de l’arrivée, mais elle a quand même été plus tranquille que les précédentes. Thibaut et ses équipiers ont été vigilants dans le final, ils ont encore fait du super boulot pour bien soigner l’approche des endroits compliqués. Autour de lui, notre leader a une super ossature. Il se sent en toute tranquillité ! »
Thibaut ne doit pas en être mécontent même s’il y eut déjà des arrivées au sommet de l’Etna et de Grand Sasso d’Italia mais le Giro arrive demain en montagne. Avec, pour finir la quatorzième l’escalade du terrible Monte Zoncolan, 10,1 kilomètres sur des pentes allant de 12 à 22%. C’est si dur que les meilleurs s’y tiennent en quelques secondes. En revanche, quand un coureur n’est pas dans un grand jour, il perd énormément de temps.
« C’est demain la première épreuve de vérité » M.Gayant
« Ici, poursuit Martial, tout le monde en est conscient, c’est demain la première épreuve de vérité. Une étape de montagne dans les 60 derniers kilomètres avec deux cols à plus de mille mètres d’altitude, le dernier à 20 kilomètres de l’arrivée qui sera espacé des premières rampes du Zoncolan par une descente.
Thibaut Pinot ne l’a jamais monté mais ça ressemble à Sermano quand on arrive à Côme pour le Tour de Lombardie sauf que ça monte 5 fois plus longtemps. Demain, il va voir qui sont ses adversaires. Je ne pense pas qu’il soit le plus anxieux… »
Par Gilles Le Roc’h
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