C’est étrange parfois comme la feuille de résultats peut très mal refléter la performance d’une équipe. Lorrenzo Manzin a fini dix-neuvième de la Route Adélie gagnée par Coquard (Directe Energie), ses équipiers ont fini un peu éparpillés et pourtant Yvon Madiot était satisfait de la prestation de ses hommes après l’arrivée.

La course, disputée dans des conditions optimales, ce qui n’est toujours pas le cas, a été animée par une échappée de trois coureurs, Lebreton (Armée de Terre), Schreiber (Vorarlberg) et Koning (Drapac) sans laisser croire que le sprint attendu ne puisse être évité.

« Nous sommes partis à 7, explique Yvon, et avec Jérémy Maison qui était souffrant et qui s’est proposé de rouler le temps qu’il peut. Une fois l’échappée reprise, il y eut des coups plus sérieux auxquels se sont mêlés et jusqu’au dernier tour Laurent Pichon et Pierre-Henri Lecuisinier. Pendant ce temps-là Benoît Vaugrenard et Sébastien Chavanel se sont bien occupés de Lorrenzo Manzin. A 1,5 kilomètre de l’arrivée, notre sprinteur était idéalement placé. Jusque-là, la course s’est donc déroulée idéalement pour nous et telle que nous l’avions imaginée… »

Dans le sprint, c’est une suite de détails qu’il faut respecter, de la confiance à avoir et une petite part de folie aussi.

« Il n’y a pas de doute, Lorrenzo va très vite, avertit Yvon, mais il n’est sans doute pas encore assez méchant, il ne débranche pas assez le cerveau dans le dernier kilomètre. Le jour où ça va le faire, vous verrez que le résultat sera très intéressant. »

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