Statut quo pour toute l’équipe. Cette nouvelle étape de montagne proposait trois cols aux 157 coureurs du Tour d’Italie et une arrivée au sommet de Panarotta et une nouvelle fois, faisant preuve de solidarité, l’équipe fdj.fr a rallié l’arrivée sans souci.

« La seule alerte, dit Frédéric Guesdon, a concerné Johan Le Bon qui a mal aux côtes depuis sa chute mercredi et qui peinait à respirer. Il s’est accroché et s’est senti mieux plus tard durant l’étape. Nacer Bouhanni, avec ses équipiers, a de nouveau parfaitement géré la difficulté du parcours. Il a franchi le Passo San Pellegrino quasi dans le peloton dans lequel il est revenu rapidement. Puis il a levé le pied dans le deuxième col et est donc entré dans les délais sans souci. »

A l’avant, derrière une échappée de douze coureurs mise à profit par le Colombien Arredondo (Trek Factory) pour l’emporter et consolider son maillot bleu de meilleur grimpeur, Alexandre Géniez est resté au contact du peloton jusqu’à cinq kilomètres de sommet. Il a fini l’étape dans le même groupe que Cadel Evans qui a disparu du podium et avant Francis Mourey qui, une nouvelle fois, s’est comporté en équipier parfait.

« Des deux jours à venir et en dépit du Zoncolan samedi, c’est l’étape de vendredi qui est peut-être la plus dangereuse, poursuit Frédéric Guesdon. Un contre la montre de 26,8 kilomètres, 7 kilomètres de plat et une ascension de 20 kilomètres pour atteindre la Cima Grappa. Nacer est en bonne condition, il gère très bien ses efforts mais de toute façon, avec des délais de 25%, il est condamné à faire cette étape à fond. Je pense que ça va passer, je suis optimiste. »

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