Alexandre Géniez et Francis Mourey pas payé de leurs efforts. L’Australien Michael Rogers (Tinkoff-Saxo) s’est imposé en solitaire dans la onzième étape du Tour d’Italie mais cette longue journée fut très animée ! Francis Mourey et Alexandre Géniez, très volontaires, n’ont pas été payés des efforts consentis pour se mêler aux échappées.

« Ça n’a pas été une journée tranquille, dit Martial Gayant, avec de la bagarre du début à la fin même si cette étape était très longue. Pendant les 80 premiers kilomètres, il y a eu beaucoup d’attaques et Alexandre Géniez a fait partie d’une échappée qui a fini par être reprise. »

« J’avais vraiment envie de profiter de cette étape pour gagner un peu de temps, confirme Alexandre, mais à force de voir revenir des coureurs, deux par deux, nous nous sommes retrouvés à trente devant, c’était beaucoup trop et l’équipe BMC de Cadel Evans a fini par aller chercher tout le monde. »

Aussitôt Francis Mourey a sauté dans l’échappée suivante, forte de 14 coureurs et donnant l’impression avec Roche (Tinkoff-Saxo), Moreno (Katusha), Moser (Cannondale), Deignan (Team Sky) et Sicard (Europcar) de pouvoir aller très loin. A 80 kilomètres de l’arrivée, l’écart était de 5 minutes. Moment choisi par la formation Androni Giocattoli pour mener la poursuite. Au pied de la dernière difficulté, le Naso di Gatto, tout était à refaire.

« Dans le final, les attaques ont été incessantes et notamment de la part d’Arredondo, le meilleur grimpeur, poursuit Martial. Une fois repris, Francis a voulu s’accrocher mais il a craqué un peu. En revanche, Alexandre a gardé sa place dans le peloton de 40 coureurs devancé de quelques secondes par Rogers. Pour sa part Nacer Bouhanni et ses équipiers ont fait une belle étape, en s’accrochant dans les premières places du peloton jusqu’au premier grimpeur. Après, les sprinteurs se sont relevés et il a fini, sans souci, dans le grupetto avec ses copains autour de lui. Il portera le maillot rouge, jeudi, pour le premier contre la montre. »

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