Arnaud Démare, deuxième et content de son équipe. Arnaud Démare, sauté dans les derniers mètres par l’Italien Matteo Pelucchi (IAM) en a frappé son guidon de rage mais il n’avait absolument rien à se reprocher, tant sa course de même que celle de ses équipiers, avait été parfaite au cours de cette deuxième étape de Tirreno-Adriatico.

Dès que le dernier échappé matinal, le Britannique Dowsett (Movistar), a été repris, le Trèfle s’est mis en ordre de marche, David Boucher pour rouler en tête de peloton, Yoann Offredo, William Bonnet, Mickael Delage dans cet ordre pour diriger la manoeuvre devant Arnaud Démare.

Il restait 3 kilomètres à parcourir, l’Allemand Marcel Kittel (Giant-Shimano) venait de tomber. L’équipe Lampre-Merida a bien tenté d’organiser une relance en faveur de Sacha Modolo mais rien n’y a fait, les équipiers d’Arnaud Démare son restés fermes et c’est idéalement lancé, à 200 mètres de la ligne d’arrivée, que le sprinteur de l’équipe FDJ a fait la course en tête.

Modolo est resté derrière lui, Peter Sagan (Cannondale) a bloqué à hauteur de sa roue arrière. Rien ne semblait pouvoir empêcher Arnaud de gagner, sinon Greipel (Lotto-Belisol) remontant sur la droite avant de plafonner mais entraînant avec lui Pelucchi qui, lancé, a réussi à le devancer.

« C’est forcément ennuyeux de perdre si près du but, dit Frédéric Guesdon, mais Arnaud relève surtout l’excellent travail de ses équipiers. Lui même le dit, il a eu sa chance. Ce n’est pas une catastrophe. Nous avons tous la confirmation qu’il marche très fort, que des coureurs comme Sagan et Greipel ont coincé derrière lui. Demain, c’est une arrivée en bosse, à 10% ou 15% et un virage à 250 mètres de la ligne mais ça doit passer ! »

Dans cette course, les deux grimpeurs de l’équipe ont pour consigne de rester au contact de leurs équipiers mais dans un final excessivement nerveux, tant Alexandre Géniez que Thibaut Pinot ont opté pour une démarche prudente. Au vu des images des derniers kilomètres, on les comprend…

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