Vainqueur du Tour du Doubs, Stefan Küng a obtenu sa quatrième victoire cette saison et offert à l’équipe Groupama-FDJ son vingtième succès de la saison. Auteur d’un final éblouissant, le rouleur suisse a confirmé l’excellence de sa condition physique à quelques jours de son grand objectif, le championnat du monde du contre la montre.

« Le Tour du Doubs est une coure difficile sur un très beau parcours et cette année sous un très beau soleil, dit Marc Madiot. Il y a eu une échappée au départ et Léo Vincent a roulé pendant 60 kilomètres avant que Mickael Delage et Ignatas Konovalovas durcissent le rythme dans une descente. Stefan Küng est alors entré en action… »

« l’idéal était que j’aborde seul la dernière côte » S. Küng

A vrai dire, le rouleur de l’équipe Groupama-FDJ avait envie de se tester après avoir suivi de grosses séances d’entraînement. Il n’a pas fait dans la demi-mesure !

« On avait très envie de gagner, dit-il, et on savait avant le départ que ce serait à David Gaudu et moi de jouer. Pour ma part, sur ce parcours, je devais anticiper et l’idéal était que j’aborde seul la dernière côte, avec une petite avance sur David qui est meilleur grimpeur que moi. A 50 kilomètres de l’arrivée, il y a eu de la bagarre et tout en haut d’une côte, dans un faux-plat montant, j’ai attaqué et un groupe de huit s’est formé. »

Avec lui notamment Gouault (Natura4ever-Roubaix-Lille Métropole), Doubey (Wanty-Groupe Gobert), Champoussin (ag2r-La Mondiale) et De Rossi (Delko-Marseille 13).

« L’écart s’est maintenu à 30 secondes jusqu’aux abords de la dernière difficulté, poursuit Stefan. J’ai attaqué encore, suivi de Gouault et Lietaer (Wallonie-Bruxelles) qui n’ont pas collaboré. J’ai fait le tempo dans la côte du Larmont et tout en haut, David est revenu avec les grimpeurs. J’ai suivi les attaques et dans la descente j’ai réussi à sortir pour finir tout seul. J’aime gagner comme ça. Je suis en très bonne forme, je me prépare pour le championnat du monde, surtout le contre la montre. A la limite j’aurais préféré sortir seul dans ce faux-plat montant loin de l’arrivée parce que je sais que je pouvais tenir. Dans le final, j’ai fait la différence dans la descente vers Pontarlier, j’aime ce genre de descente technique… A la fin, c’est parfait. »

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