La cinquième étape du Critérium du Dauphiné était promise à un sprinteur mais elle n’a pas été de tout repos. La crainte d’un coup de vent a rendu nerveux le peloton pendant toute l’étape avant que Van Aert (Jumbo-Visma), déjà vainqueur du contre la montre à Roanne, s’impose de façon très nette.

C’est donc une mission accomplie à Voiron pour l’équipe Groupama-FDJ qui a conforté ses acquis.

« Non, cette étape n’était pas vraiment calme, assure Philippe Mauduit. Le peloton a été nerveux et on le ressentait dans les voitures. Ça se battait pour rester devant. Il y avait du vent au départ et la météo l’annonçait fort dans le final. Contre toute attente, il est retombé mais les coureurs sont restés branchés et méfiants. Pour notre part, nous sommes restés placés devant toute la journée et c’est bien d’un point de vue collectif. Dans les derniers kilomètres, nous avons subi deux bris de roues pour William Bonnet et Anthony Roux. Ca frottait, il y avait des écarts, des pédales se sont prises dans les roues…. »

« Pour Thibaut, c’est du velours d’avoir de tels équipiers auprès de lui » P. Mauduit

Au terme de cette étape, Thibaut Pinot est toujours à 25 secondes du maillot jaune Adam Yates (Mitchelton-Scott) même si par le jeu des bonifications, Van Aert est passé devant lui. A présent, la course va entrer dans la montagne.

« Demain, poursuit le directeur sportif de l’équipe Groupama-FDJ, l’arrivée sera jugée à Saint-Jean de Maurienne avec un final de kamikaze, notamment en raison de la météo annoncée. La première partie d’étape est plutôt plane pendant 80 kilomètres puis ça se durcit dans les 50 kilomètres suivants avant d’atteindre le pied du col de Beaune, une ascension de huit kilomètres. Ensuite il y a une descente technique qui le sera encore plus sur une chaussée mouillée. C’est, je crois, du même acabit qu’une étape du Giro où tout le monde avait regretté une arrivée en bas d’une descente. Cette fois, il reste un kilomètre pour finir. Pour Thibaut, c’est du velours d’avoir de tels équipiers auprès de lui. Lors des deux premières journée de ce critérium, la course se prêtait à ce qu’on soit offensifs mais tout dépend du parcours. Quand il nous convient, il ne faut pas hésiter à en tirer avantage… »

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