Sébastien Reichenbach et Anthony Roux ont été les meilleurs éléments de l’équipe Groupama-FDJ dans le Tour de Toscane gagné mercredi par Moscon (Team Sky). Dans un final éprouvant, Sébastien Joly a vu certains de ses coureurs en jambes et d’autres plus en difficulté et peinant à récupérer du voyage au Canada.

Cette belle course italienne, courue l’an dernier par étapes, cette année en une journée, a été mise à profit par cinq coureurs pour s’échapper dans la première partie en ligne avant le circuit empruntant à trois reprises le Monte Serra, long de 9,1 kilomètres à 6,8 % de moyenne. Un col difficile et usant qui s’est avéré être le juge de paix au troisième passage.

«  Sébastien progress à chaque course » S.Joly

La sélection a été rude, provoquée principalement par le Team Sky et ag2r-La Mondiale, tandis que Sébastien Reichenbach, longtemps calé dans la roue d’Anthony Roux, ne quittait pas les avant-postes. A deux kilomètres du sommet, soit à trente-deux kilomètres de l’arrivée à Pontedera, ils n’étaient plus que cinq à l’avant, Sébastien avec Moscon (Team Sky), Bardet (ag2r-La Mondiale), Dunbar (Team Sky) et Pozzovivo (Bahrain-Merida). Hélas, Sebastien a lâché prise à un kilomètre du sommet. La descente, technique, ne lui a pas permis de revenir à l’avant. La victoire s’est donc jouée entre trois hommes, Moscon l’emportant devant Bardet. Sébastien est arrivé dans le groupe pour la quatrième place.

L’équipe s’est accrochée mais il manque de la récupération du Canada.

« La donnée la plus importante de cette course de mi-septembre a été la chaleur, explique Sébastien Joly, il faisait très chaud, plus de 30 degrés ressentis. Ensuite c’est ce col qui était vraiment dur. Dans notre équipe, il y a un gros noyau de ceux qui étaient au Canada il y a dix jours qui a eu du mal à récupérer de l’enchainement. A l’image de David Gaudu à qui il faut du temps. Anthony Roux s’est bien accroché en vue du Mondial, Steve Morabito aussi mais il y avait de la fatigue. C’est une satisfaction de voir Sébastien progresser à chaque course mais il est déçu de ne pas avoir accroché le trio de tête. Après sa blessure du mois de juillet, il est encore en phase de reprise après être revenu à la compétition dans le Tour du Poitou-Charentes et avoir enchaîné avec les courses du Canada. Il est sur une pente ascendante. Ce Tour de Toscane est l’une des courses les plus dures de ces dernières semaines. Il n’a pas à rougir de sa course, il est vraiment bien !  »

Jeudi, place à la Coppa Sabatini et son arrivée en côte qui favorise vraiment les puncheurs. Groupama-FDJ disposera du même effectif.

Par Gilles Le Roc’h

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