Dix jours après Mickaël Delage, auprès de qui il était d’ailleurs présent pour sa « dernière », William Bonnet a lui aussi raccroché le vélo, au début du mois, à l’occasion de Milan-Turin. À 39 ans, cet équipier modèle s’il en est a refermé une parenthèse longue de dix-sept saisons, dont les onze dernières au sein de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ. À tête reposée, le Chérien est revenu sur une carrière riche en évènements, en émotions de tous genres, et sur ses derniers moments en tant que coureur cycliste professionnel.

William, ton copain Micka Delage nous disait récemment qu’il éprouvait du soulagement quant à son départ à la retraite. Pour ta part, que ressens-tu ?

À vrai dire, pas grand-chose (sourires). Je pense simplement être arrivé au terme de mon histoire avec le vélo professionnel, sans aucun regret. Evidemment, les dernières semaines ont été compliquées au niveau de l’engagement physique. Je sentais que je ne répondais plus de la même façon. Moralement, ce n’était donc pas simple non plus, car j’avais toujours envie d’être au niveau pour l’équipe. Quelque part, je comprends quand Mika parle de soulagement, car cela met un terme à l’envie de bien faire pour répondre aux exigences et à la confiance de l’équipe. Maintenant qu’on a dit ça, je ne ressens rien de particulier, aucun manque, aucun vide. Je le vis très bien. Pour moi, c’est la logique des choses. J’ai fait le tour de la question, comme j’en parlais encore tout récemment avec Marc. J’ai même déjà commencé à rendre mes vélos. Je passe tranquillement à autre chose. Une nouvelle vie commence. Je suis davantage tourné vers l’avenir que vers le passé.  

« Je ne regrette pas d’avoir fait cette année, et j’espère que l’équipe non plus »

Comment ta décision a-t-elle mûri ces derniers mois ?

Depuis plusieurs saisons déjà, je ne signais que des contrats d’un an avec l’équipe. Chaque hiver, il était clair entre les deux parties que tout se déciderait en fonction du déroulé de la saison, de ce que je pouvais ressentir physiquement, et si je m’estimais encore à-même d’apporter à l’équipe. En début d’année, j’ai de nouveau eu quelques pépins physiques et je me suis bien rendu compte que le corps ne répondait plus comme je le souhaitais en compétition. Sur l’UAE Tour, j’avais de la fraîcheur, de l’envie, tout était encore réuni. Mais en me rendant ensuite sur des courses comme le Tour de Catalogne, j’ai commencé à sentir que le niveau général du peloton, de plus en plus rehaussé chaque année, devenait trop élevé pour moi. Sans doute que je payais aussi le prix des années… En Catalogne, j’ai vraiment galéré et je me suis demandé ce que je faisais encore là. C’est devenu difficile moralement. La décision a mûri petit à petit, et au Dauphiné, je l’ai annoncée à l’équipe. Il fallait dire les choses et être clair.

Cela a-t-il été difficile de se rendre compte que la fin approchait ?

C’est vrai qu’on entend tout le temps dire : « tu risques de faire l’année de trop ». Mais c’est quelque chose que je ne comprends pas, car on ne peut pas le deviner en avance. Au contraire, mon aventure se termine aujourd’hui et je n’ai aucun regret. Si tu t’arrêtes en ayant la conviction que tu peux encore apporter, c’est plus difficile de s’en remettre. Je n’ai aucun regret quant au fait d’avoir effectué cette année. En fin de saison passée, je m’estimais encore capable d’apporter quelque chose. Maintenant, c’est bon. J’ai donné le maximum de ce que je pouvais. J’ai 39 ans, ça n’a pas répondu comme je le souhaitais cette année, mais c’est ainsi. Je ne le regrette pas, et j’espère que l’équipe non plus.

Pourquoi avoir choisi Milan-Turin comme course d’adieux ?

Ces dernières saisons, j’ai beaucoup couru auprès de Thibaut. Mais cette année, presque pas du tout. Son début de saison a été très compliqué comme chacun le sait, et on s’est retrouvés seulement au Tour du Poitou-Charentes. Malheureusement, ça n’a duré qu’une journée pour moi car j’ai dû partir pour des raisons extra sportives. Disputer Milan-Turin, c’était donc un souhait que j’avais émis auprès de l’équipe pour finir ma carrière. Je voulais retrouver ce groupe avec lequel on a partagé beaucoup de choses, même si tout le monde ne pouvait évidemment pas être présent. On a vécu beaucoup de choses au niveau émotionnel, que ce soit des bons moments, d’autres plus durs, sur ou en dehors du vélo. Ce sont des choses qui marquent personnellement. J’apprécie aussi les autres coureurs de l’équipe (sourires), mais on a simplement plus de liens et d’affinités avec certains. C’est pour cela que j’avais vraiment à coeur de finir ma carrière auprès de Thibaut, notamment.

« Je n’étais pas seulement là pour faire ma dernière course avec Thibaut »

Comment as-tu vécu cette dernière journée ?

Au moment du briefing, il y a d’abord eu un petit mot des directeurs sportifs, Sébastien Joly et Jussi Veikkanen. L’équipe a également eu une belle attention à mon égard au moment de la présentation des équipes (une banderole en son honneur, ndlr) et ça m’a vraiment touché. Mes parents étaient là également, alors que je n’étais pas au courant. Je suis plutôt quelqu’un qui aime l’ombre, dans la vie de tous les jours ou sur le vélo. Je n’aime pas trop être mis en avant, mais toutes ces attentions m’ont fait énormément plaisir et chaud au coeur. Puis il y a eu le dernier départ, j’ai pu discuter avec quelques coureurs dans le peloton.

Dans ce contexte, est-ce difficile de faire son travail en course tout en savourant ses derniers moments ?

Très honnêtement, c’est plus au niveau de l’entraînement qu’il devenait compliqué de se motiver pour rouler et essayer d’être opérationnel, d’autant qu’on était dans une période assez creuse. Mais une fois en course, la motivation revient instantanément. Je n’étais pas seulement là pour faire ma dernière course avec Thibaut. J’avais envie de faire mon travail et d’être à la hauteur de ce que Thibaut ou David pouvaient attendre de moi. J’ai essayé de faire le maximum. Ce n’est que sur la fin, quand on est arrivé sur Turin avec les deux passages de la montée, que je me suis plus relâché. J’ai eu davantage de pensées sur la fin de carrière en voyant les derniers kilomètres défiler avant de franchir cette dernière ligne d’arrivée.

On a cru comprendre qu’il était hors de question pour toi de ne pas finir.

C’était quand même la dernière…  Même si j’étais fatigué physiquement, je voulais passer la ligne. C’est plus symbolique qu’autre chose, car j’ai fini comme j’ai pu, en prenant mon temps. J’ai vu mes parents sur le bord de la route. J’ai eu le temps d’échanger deux-trois mots avec des gens qui me félicitaient et m’encourageaient. J’ai pris le temps de les remercier et de les saluer. Je suis rentré dans les délais pour une minute, mais c’est bien une des premières fois où je ne les ai pas regardés (rires).

Vous avez bien fêté ça le soir ?

On a juste bu quelques verres pour immortaliser le moment. Marc [Madiot] nous a rejoint en visio pour faire un petit discours. J’ai moi aussi pris la parole pour leur dire que cette journée avec eux me tenait grandement à coeur et pour les remercier de tous ces moments passés ensemble.

« J’ai su me renouveler […] J’en suis plutôt fier »

Y a-t-il eu un petit coup de blues le lendemain matin, au moment de repartir ?

Pas vraiment, d’autant que le départ de l’hôtel s’est fait vers cinq heures du matin et que je n’avais pas beaucoup dormi de la nuit. J’étais tout seul pour aller prendre mon avion. J’étais juste pressé de rentrer et de retrouver ma famille. J’en ai profité pour lire les messages qu’on avait pu m’envoyer, mais je n’ai pas ressenti de tristesse ou de nostalgie. C’était un retour différent des autres, c’est clair, car c’était le dernier, mais j’avais surtout en tête d’être à l’heure pour ne pas louper mon vol (sourires). Je n’ai pas senti le besoin de ressasser ma carrière. J’aurai peut-être un contrecoup tardif, mais pour l’heure il y a déjà tellement à faire avec mes enfants, ma femme. La vie reprend, il faut aller de l’avant. De tout temps, je ne me suis jamais retourné sur le passé. Quand j’étais coureur, j’essayais d’être bon sur le moment, sans penser au lendemain. J’essaie de vivre l’instant présent, et c’est déjà suffisant.

Si je te demande malgré tout de te retourner, quelle est la plus grande satisfaction que tu retires de ta carrière ?

C’est un élément assez général, que Marc me répète d’ailleurs de temps en temps : J’ai su me renouveler, changer de rôle et j’ai pratiquement disputé toutes les courses qui peuvent exister, y compris des courses qui ne me correspondaient pas de prime abord. Suite à ma chute en 2015, j’ai dû passer à autre chose et j’ai pu participer à des courses auxquelles je n’aurais jamais pensé participer auparavant. J’en suis plutôt fier, même si certains diront peut-être que ce n’est pas grand-chose. J’ai disputé tous les Grands Tours, tous les Monuments. Je suis passé de coureur de Flandriennes à équipier sur les Ardennaises ou sur des courses vraiment montagneuses. Quand je voyais le programme qui m’attendait, je me disais souvent que le challenge allait être difficile à relever, mais j’ai aimé pouvoir redonner la confiance qui m’était attribuée par l’équipe, Thibaut et d’autres leaders. C’est ce qui m’importait le plus, en réalité. La confiance est un mot que j’aime bien, un principe qui me tient à coeur. Quand je sentais qu’il y avait de la confiance, ça me motivait à donner encore plus.

En quoi ta chute a-t-elle été un tournant dans ton profil de coureur ?

J’ai déjà eu de la chance de m’en sortir… Après ma convalescence, il a clairement été établi avec les chirurgiens qu’il fallait que je sois vigilant, que j’évite les chutes, car je n’aurais peut-être pas une seconde chance. Je me suis donc davantage tourné sur des courses de grimpeurs, où le risque et la tension sont légèrement moindres, même s’ils demeurent présents. En tout cas, c’en était fini des Classiques flandriennes, des pavés, des secousses, des courses ultra-nerveuses où ça frotte énormément. Naturellement, on est donc passé à un autre programme avec l’équipe, plus orienté sur Thibaut. C’est comme ça que j’ai pu découvrir un tas d’autres courses. C’était un nouveau défi pour moi, mais j’ai pris énormément de plaisir et c’est aussi ce qui m’a permis de retrouver de la motivation, d’avoir de nouveaux challenges et de pouvoir continuer plus longtemps.

« Thibaut, c’est quelqu’un qui vous marque »

Tu es aussi devenu ce qu’on appelle « un capitaine de route »…

Avec les années, on te colle automatiquement cette étiquette. Je ne sais pas si j’étais véritablement un capitaine de route, ou plutôt quelqu’un sur qui on pouvait se reposer. À mes débuts, j’étais davantage sprinteur, je travaillais pour un train. J’ai toujours aimé ce travail d’équipier en général, de personnes qui ne comptent pas, qui ne pensent pas forcément à eux. C’est quelque chose que j’ai toujours respecté. Même gamin, c’est ce qui me passionnait. J’ai évidemment aimé pouvoir gagner, mais quand tu es dans une équipe et que certains coureurs ont un meilleur potentiel que toi, ont plus de capacités à pouvoir gagner, il faut savoir être lucide et trouver sa place pour pouvoir être utile. Quand Arnaud est arrivé, ses capacités sont apparues évidentes, et il était normal de se mettre à son service. C’est logique et c’est même, je pense, la manière dont beaucoup de coureurs devraient appréhender les choses. Quand tu arrives chez les pros, tu as bien entendu envie de gagner, de réaliser plein de choses, d’être une tête d’affiche, mais arrive un moment où il faut aussi se rendre compte qu’il y a meilleur que toi et qu’il faut trouver ta position. Une fois que tu l’as trouvée, tu te mets à fond dedans et essaies de donner le maximum. Mes différentes équipes ont toujours été reconnaissantes de ce point de vue.

Tu n’es pas certain d’avoir été un capitaine de route. Mais qu’est-ce qu’un capitaine de route, selon toi ?

C’est compliqué à dire. Pour certains, c’est celui qui agit sur la stratégie en course. Si c’est ça être un capitaine de route, je n’aurais pas été très utile. Car une fois le premier col passé, je n’étais plus avec Thibaut. Pour moi, c’est plus quelqu’un qui rassure, qui peut dialoguer avec tout le monde, staff et coureurs, et qui peut rapporter la parole des uns et des autres. Je m’identifierais en fait plus comme un grand frère que comme un capitaine de route. Mon but était que tout le monde se sente bien, ce qui rejoint mon rôle sur le vélo. C’était aussi mon rôle que mes leaders soient dans les meilleures conditions afin de s’exprimer au mieux dans le final des épreuves.

Parmi ces leaders, il y a évidemment Thibaut. Saurais-tu dire pourquoi vous avez si bien accroché ?

Parfois, il y a des choses qui ne s’expliquent pas. Thibaut est quelqu’un d’entier, de naturel, et qui donne beaucoup en retour. On a évidemment vécu des émotions folles ensemble sur le vélo, mais on a aussi partagé des stages, qui sont des moments qui resteront gravés à vie et dont personne n’a été témoin. Je retiens surtout ces tranches de vie vécues ensemble. Thibaut sait combien je l’apprécie, et j’ai toujours eu plaisir à l’aider du mieux que je pouvais et à me sacrifier pour lui. Ce n’est pas seulement le coureur qui te fait te dépasser et qui t’incite à donner plus, c’est l’homme. Il sait fédérer autour de lui. C’est Thibaut, c’est quelqu’un qui vous marque, qui marque tout le monde.

« Ma chute, je ne la regrette pas finalement »

Instinctivement, quels sont les moments qui t’ont marqué, positivement, au cours de ces dix-sept ans ?

Si l’on procède chronologiquement, j’ai d’abord eu énormément de plaisir à commencer chez Auber 93. Stéphane Javalet m’a permis de passer professionnel, il m’a fait confiance, et je ne le remercierai jamais assez. Il y a ensuite mon premier Tour chez Crédit Agricole. Je me rappelle du bruit de la foule à Londres, du bruit de la foule à l’entrée sur les Champs. Ce sont des choses qui marquent. Les premières victoires sur le Tour aux côtés de Thor Hushovd vont aussi rester. Je retiendrai naturellement ma victoire sur Paris-Nice, ma dixième place sur le Tour des Flandres. En dix-sept ans, il y a naturellement beaucoup de choses. On savait Arnaud capable de tout, mais la victoire à Milan-San Remo était tout de même une énorme surprise pour tout le monde, et un très grand moment. Parfois, on reparle encore avec certains du Tour de France 2014, quand Thibaut termine troisième. Je me souviens aussi des Tours d’Italie avec Thibaut, plein de choses qui restent en mémoire. Mais l’apothéose, c’était son Tour de Lombardie. C’était presque écrit à l’avance. Il était dans une super condition, chacun savait ce qu’il avait à faire, Jérémy Roy faisait sa dernière avec l’équipe. C’était un moment particulier et une journée vraiment inoubliable.

Paradoxalement, dans l’imaginaire collectif, deux des principales images te concernant ne sont pas spécialement gaies…

Je m’en serais passé (rires). La chute, c’est le destin… Bien sûr, j’aurais préféré qu’elle n’ait pas eu lieu, mais c’est quelque part un tournant dans ma carrière. Cela m’a permis de voir autre chose. Je ne la regrette pas finalement. J’ai pu connaître et vivre plein de choses après ça. De temps en temps, mon corps me la rappelle car je suis marqué à vie, mais c’est quelque chose qui était négatif et qui s’est transformé en quelque chose de positif pour ma fin de carrière. Quant au Tour 2019, ça a été très dur pour tout le monde, mais pour Thibaut en premier lieu. C’était une désillusion, un rêve qui s’envolait, mais ça a encore renforcé le respect que j’ai pour lui. Pour moi et pour bien d’autres, il reste grand.

Que retiendras-tu de tes années au sein de l’équipe ?

J’ai encore eu Marc au téléphone tout récemment. C’est l’une des rares équipes qui ne le laissera pas un coureur à la rue si celui-ci a un pépin, à cause d’une chute, d’une maladie. Ils ont ça de différent des autres, ils ont une âme qui fait que l’humain passe avant la performance et l’obsession de victoire. J’ai eu des difficultés physiques à certains moments, mais l’équipe a toujours été présente et m’a toujours fait confiance. Maintenant, cette confiance se mérite. De mon côté, j’ai essayé de donner tout ce que je pouvais pour rembourser cette confiance. Je serai toute ma vie reconnaissant envers l’équipe pour ça, car la confiance n’a jamais failli entre nous.

« Ce ne sont pas que des grands coureurs, ce sont aussi des super mecs »

Qu’est-ce qui t’a permis de durer aussi longtemps ?

Dans le rôle que j’occupe, si tu n’as pas de leaders, de vrais leaders, il y a un moment où tu te questionnes sur ta présence. La motivation est plus difficile à trouver pour s’entraîner quand tu n’as jamais de résultats ou d’objectifs majeurs. Or, avec des garçons comme Thibaut, David, Arnaud ou Valentin, j’avais des leaders à la hauteur. Et puis ce ne sont pas que des grands coureurs, ce sont aussi des super mecs. Quand j’ai eu des coups de moins bien, physique ou moral, ce qui me motivait, c’était de pouvoir les accompagner et leur amener ce que je savais faire afin qu’ils puissent accomplir leurs projets. Je ne suis « qu’un » équipier, je suis là pour servir un leader. Si ton leader n’est pas capable de jouer dans le final, tu perds inévitablement un peu d’envie. Quand je vois les jeunes arriver, comme Jake, je regrette quelque part d’être si vieux (sourires).

As-tu déjà réfléchi à la suite ?

Pour le moment j’ai besoin de me poser un petit peu. Je ne ressens pas le besoin de me précipiter. Je suis en paix avec moi-même. Je vais prendre le temps de réfléchir aux opportunités, mais ma famille a besoin de moi, et on a aussi des projets ensemble.

La question la plus importante pour terminer : quand retoucheras-tu au vélo ?

Je n’ai pas vraiment fini pour tout te dire ! J’ai fait une sortie avec un copain lundi dernier, et je vais disputer deux cyclo-cross qui me tiennent à coeur. Je suis nul dans la discipline. Je le fais simplement par amitié pour Sébastien Minard, puis je ferai celui en hommage à Arnaud Coyot, dont je suis proche de la famille. Ce seront mes deux dernières sorties en tant que coureur professionnel. Maintenant le vélo, ce sera juste pour se retrouver et faire une sortie entre amis. Je n’aurai plus en tête la contrainte de m’entraîner, de faire les heures ou les intensités requises. Ce sera simplement pour le plaisir de partager la route avec des amis, et s’arrêter boire un verre quand on le souhaitera.

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3 commentaires

nowak

nowak

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Le 5 novembre 2021 à 07:08

super mec, bonne route!

Fontbonnat

Fontbonnat

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Le 20 octobre 2021 à 09:18

Quel bon garçon ce William je t’ai connu très jeune et jamais je n’ai douté de son potentiel merci de nous avoir représenté bravo pour ta carrière si longue bonne chance pour la suite je te fais confiance

Ginfray

Ginfray

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Le 18 octobre 2021 à 20:42

Une immense leçon de courage, de dévouement, d’humilité et d’amitié. Très grand respect pour un garçon rarement dans la lumière et qui a marqué l’histoire de l’équipe.