Le Tour de l’Algarve est lancé pour l’Équipe cycliste Groupama-FDJ. Ce mercredi, la première étape s’est conclue par un sprint à Lagos, après 200 kilomètres de course. Paul Penhoët est venu arracher la sixième place à l’occasion de cet emballage, à la suite d’un solide travail de ses coéquipiers dans les derniers kilomètres. Jeudi, c’est une arrivée en bosse à l’Alto de Foia, où avait triomphé David Gaudu l’an passé, qui sera au menu.

Comme régulièrement ces dernières années, c’est un itinéraire menant les coureurs à Lagos qui faisait office de premier acte sur le Tour de l’Algarve. Il était alors nécessaire de couvrir pas moins de 200 kilomètres en ouverture de l’épreuve, sur un terrain par moments accidenté. Il aura fallu patienter une dizaine de minutes au départ de Portimão pour voir l’échappée du jour se constituer autour d’Antonio Ferreira (Kelly/Simoldes/UDO), Sergio Garcia (Glassdrive Q8 Anicolor), Aleksandr Grigorev (Efapel), Alexander Kamp (Tudor) et Rafael Lourenço (APHotels and Resorts-Tavira). Puis, pas grand-chose. Le peloton s’est simplement organisé en poursuite sous l’impulsion des coéquipiers de Fabio Jakobsen (Soudal-Quick Step) et l’écart n’a d’ailleurs jamais franchi la barre des trois minutes. À soixante kilomètres de la ligne, les coureurs ont franchi une ascension de troisième catégorie qui n’a toutefois opéré aucune sélection dans le paquet. L’échappée s’est en revanche réduite à deux unités, Kamp et Grigorev, qui ont finalement vu leur aventure s’achever à une dizaine de kilomètres du but. « Il n’y a rien eu de spécial au cours de l’étape, à l’exception de cette chute à neuf kilomètres mais où nous n’avions aucun coureur d’impliqué », soulignait Frédéric Guesdon.

« C’est une bonne journée », Frédéric Guesdon

C’est un peloton très conséquent qui a donc filé vers Lagos, sur un long faux-plat descendant. « On avait repéré le final, et on savait qu’avec le vent de face, le peloton allait prendre la largeur de la route, indiquait Frédéric. Si on n’était pas placés en amont, ça pouvait être compliqué de remonter. On craignait aussi les chutes, car il y en a tous les ans le premier jour. Pour éviter ces contretemps, il fallait courir devant, et on avait le sprint pour Paul comme point de mire ». « On était déjà tous bien placés à vingt bornes, c’était impeccable », soulevait le jeune sprinteur tricolore. Après des premiers relais d’Olivier Le Gac ou Valentin Madouas, Lewis Askey a finalement pris la tête des opérations et du peloton sous la flamme rouge. La Groupama-FDJ comptait même encore quatre représentants aux avant-postes à cet instant, avec Jake Stewart, Miles Scotson et Paul Penhoët dans son sillage. « Il y avait un vent défavorable sur la ligne d’arrivée, reprenait Frédéric. Paul a été très bien emmené, il a vu Jakobsen remonter sur la droite et il a pris la roue. Il a perdu un peu de vitesse et ce n’était finalement pas le bon côté, car c’était celui où il y avait le plus de vent. Il aurait fallu plonger sur la gauche mais c’est facile à dire après coup. On pensait qu’il était dans la bonne roue, mais il fallait aussi avoir les jambes. Je pense qu’il est plus ou moins à sa place ». « C’est parti sur la gauche un peu plus tôt et avec de la vitesse, donc c’était impossible de remonter, confiait Paul. Je remercie l’équipe pour la confiance et pour ce qu’ils ont fait dans le final ».

Ce mercredi, Paul Penhoët a décroché la sixième place d’un sprint remporté par Alexander Kristoff, cueillant de fait son cinquième top-10 de l’année, alors qu’un autre emballage se profile vendredi. « Ça aurait été une très bonne journée si Paul avait gagné. Il fait sixième, nos deux leaders ne perdent pas de temps, donc on va dire que c’est une bonne journée, concluait Frédéric. Demain, l’arrivée convient à Valentin et Stefan tâchera lui de limiter la casse. On a un objectif tous les jours sur ce Tour de l’Algarve. Ça motive tout le monde ».

1 commentaire

MOUËLLIC

MOUËLLIC

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Le 16 février 2023 à 12:09

Félicitations à l’équipe.Cela fait plaisir de voir les jeunes se mêler à la bagarre finale.