Etape 10, Salamanque – Fermoselle. Bermillo de Sayago (177 km)

Marc Sarreau, son premier Top 5 en World Tour !

Tout le monde y est allé de son petit mot pour le féliciter, équipiers, staff et encadrement. Marc Sarreau a fait un très beau sprint au lendemain de la journée de repos et a pris la cinquième place de l’étape gagnée par Viviani (Quick Step Floor). Il s’agit pour Marc de son premier Top 5 dans le World Tour, à fortiori dans un Grand Tour !

Il y a toujours une petite appréhension quand il s’agit de reprendre le cours d’un Grand Tour mais l’apparente facilité de la dixième étape de la Vuelta, autant que l’échappée de deux coureurs, a permis aux coureurs de Groupama-FDJ de le faire tranquillement.

« L’étape était plutôt plate mais elle s’est déroulée sur des routes dégagées, explique Franck Pineau. Je pense que tout le monde se méfiait de possibles bordures. S’il y avait eu un peu plus de vent, qu’il souffle à 20 km/h au lieu de 12, le peloton aurait explosé. Il n’en a rien été. Les deux hommes de tête, Ezquerra (Burgos-BH) et Machado (Katusha-Alpecin) n’ont jamais compté plus de trois minutes d’avance, il y a eu un bon tempo toute la journée.  »

La difficulté de cette étape était située à 35 kilomètres de l’arrivée avec une descente de 6 kilomètres précédant une ascension de cinq kilomètres. Peter Sagan a demandé à ses équipiers de grimper vite pour écarter quelques sprinteurs, sans parvenir à ses fins. Ensuite, c’était vent de dos sur un parcours plat pendant vingt kilomètres.

« Marc n’a pas compté ses coups de pédale. » F.Pineau

« Toute la journée, poursuit le directeur sportif de Groupama-FDJ, Thibaut Pinot a été bien soutenu par Rudy Molard, Georg Preidler et Léo Vincent. Pour sa part, Marc Sarreau a profité du travail d’Antoine Duchesne, Mickaël Delage et Benjamin Thomas qui fait face à un petit problème de santé depuis deux jours. Même si Mika a dit n’avoir pas de super jambes, il a déposé Marc dans la roue de Viviani à 800 mètres de la ligne d’arrivée. Notre sprinteur prend la cinquième étape et nous sommes tous contents pour lui. Pour tout le travail fourni par lui ces derniers jour. Marc n’a pas compté ses coups de pédale. Sans jamais rechigner. Lui aussi est content mais ne veut pas s’en satisfaire… Il est encore jeune, c’est de bon augure. »

« Ça frottait beaucoup, je fais cinquième à l’inspiration, dit Marc. Je n’ai pas pu faire un sprint complet, c’est un peu frustrant mais c’est aussi satisfaisant de faire un sprint. Il y a eu beaucoup de vagues et j’étais obligé de rester toujours un peu sur la réserve mais c’est vrai pour tous ceux qui ne sont pas dans les trois premiers. Je retiens aussi que j’ai basculé au sommet du col avec le peloton, pour moi c’est un gage de progression. C’est aussi mon premier Top 5 en World Tour, je suis content.  »

Changement de décor mercredi avec la onzième étape qui, sans proposer un seul col, affichera un dénivelé positif de près de 4.000 mètres. Il va y avoir beaucoup de candidats à l’échappée et tout le monde aura mal aux jambes.

Par Gilles Le Roc’h

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