Cette troisième étape n’a pas forcément été simple à gérer même si l’échappée de trois coureurs, Jauregui (ag2r-La Mondiale), Fedeli (Delko-Marseille 13) et Bonnamour (Fortuneo-Samsic) qui n’a jamais compté plus de 1’35’’ d’avance, ne posait pas un vrai problème. En revanche, il y eut quelques ingrédients dans la course qui a contraint Yvon Madiot et ses coureurs à jouer juste.
« Le plus dur ce n’est pas le sprint mais d’y arriver » J.Guarnieri
« Après l’attaque de ces trois coureurs, explique le directeur sportif de Groupama-FDJ, Cofidis nous a beaucoup attaqués pendant 15 kilomètres. Les lanceurs d’Arnaud, Jacopo Guarnieri et Ramon Sinkeldam, ont suivi les échappées et cela a permis à nos rouleurs de temporiser. Ça a fini par se calmer. En revanche, les échappés ont levé le pied et nous ont contraint à ralentir. Puis ils ont embrayé fort à vingt kilomètres de l’arrivée. Il nous a fallu un bon coup de vis pour les reprendre. Comme le disait Jacopo à l’arrivée, le plus dur ce n’est pas le sprint mais d’y arriver. Bruno Armirail a roulé jusqu’à trois kilomètres de l’arrivée. Ramon Sinkeldam a pris à deux kilomètres et a maintenu ses équipiers devant en dépit des accélérations de quelques formations. Jacopo a pris son relais à moins d’un kilomètre et Arnaud s’est imposé en dépit d’un raidard raide mais court. »
Place cet après-midi au contre la montre de 22,9 kilomètres qui n’inquiète pas Yvon Madiot, rappelant une étape du Tour d’Algarve 2017 où Arnaud avait fini à deux seconces de l’Allemand Tony Martin.
« Ca se passe bien, dit-il. Arnaud qui s’élancera à 17h25 a le maillot et il marche fort. Je pense qu’il portera le maillot blanc de leader au départ de la dernière étape vendredi. »
Par Gilles Le Roc’h
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