La deuxième étape du Tour d’Espagne était promise à un sprint mais les coureurs de l’équipe FDJ ont imprimé, durant toute la journée, leur philosophie de course. Laurent Pichon, menant une belle échappée, s’est adjugé le maillot à pois du meilleur grimpeur, Kenny Elissonde a attaqué dans le final et Lorrenzo Manzin a pris la dixième place à Baiona dans un sprint gagné par Meersman (Etixx-Quick Step).

« Ce matin, dit Laurent, je me suis dit que c’était l’occasion de me faire plaisir et pourquoi pas d’aller chercher ce maillot. Au sommet de la côte de troisième catégorie située à mi-cpurse, Ç’a été un beau sprint entre Nauleau (Direct Energie) et Benedetti (Bora-Argon 18) au sommet de la côte. C’est moi qui l’ai eu, tant mieux. Après, pour la victoire d’étape, on ne se faisait pas trop d’illusions, on tenait bien, mais à trois contre un peloton, on savait que c’était voué à l’échec. A la FDJ, on est sur cette Vuelta sans leader pour le général, on est là pour se faire plaisir. Demain, je crois que je vais récupérer un petit peu. »

Dans le final, Laurent Pichon a vu Philippe Gilbert (BMC) revenir dans la côte de Dorlinas à 40 kilomètres de l’arrivée avant que le peloton ne reprenne tout le monde.

Certes, le sprint semblait alors inévitable mais Kenny Elissonde, loin de son registre habituel, a également tenté sa chance dans les 15 derniers kilomètres.

« J’ai attaqué dans le final, dit-il en souriant, mais c’était une bosse qui n’était pas pentue comme je l’espérais.  De toute façon, je n’allais pas attendre le sprint et ne rien faire. J’ai cru qu’il y aurait une bosse plus difficile alors j’ai tenté. »

Le sprint a donc été gagné par Meersman tandis que Lorrenzo Manzin a signé un top 10 qui lui a fait comprendre, comme le disait Thierry Bricaud le matin, qu’il y aurait la place pour un super résultat.

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