Mis en confiance par sa cinquième place sur la BREMER Cyclassics de Hambourg dimanche, Laurence Pithie a de nouveau pris part à un emballage massif ce mercredi, à l’occasion de l’ouverture du Renewi Tour – anciennement connu comme Tour du Benelux. À Ardooie, le Néo-Zélandais a finalement pris la septième place derrière quelques-uns des ténors du sprint mondial et notamment de Jasper Philipsen, vainqueur. Jeudi, un contre-la-montre de 13 kilomètres, crucial en vue du classement général, sera au programme des coureurs.

Après une année d’interruption, le Tour du Benelux reprenait vie à compter de ce mercredi, sous l’appellation de Renewi Tour. En guise d’ouverture, une étape 100% belge reliant Blankenberge à Ardooie à travers 183 kilomètres était au menu, sans une once de difficulté en cours de route. « C’était une étape relativement simple, plate, avec peu de vent », précisait Sébastien Joly. Vingt kilomètres ont en revanche été nécessaires pour voir l’échappée du jour se développer autour de cinq hommes : Ludovic Robeet et Ceriel Desal (Bingoal WB), Alessandro Covi (UAE Emirates), Jonas Rutsch (EF Education-EasyPost) et Aaron Van Poucke (Team Flanders-Baloise). Les fuyards du jour ont pu compter jusqu’à trois minutes d’avance, mais la pléiade de sprinteurs au départ a rapidement éteint tout espoir. L’écart a ainsi navigué autour d’une minute trente pendant une large partie de la journée et les nombreuses équipes intéressées par l’étape du jour se sont chargées de boucher les dernières secondes dans l’ultime heure de course. Après quatre premiers tours de quinze kilomètres autour d’Ardooie, l’échappée a ainsi été revue avant l’ultime boucle locale et l’emballage s’est petit à petit mis en place. « On est d’abord restés concentrés autour de nos coureurs protégés en vue du classement général, et pour ce qui est de l’étape, on jouait sur Laurence aujourd’hui », indiquait Sébastien Joly.

« Laurence continue d’apprendre », Sébastien Joly

Dans les cinq derniers kilomètres, les hommes de la Groupama-FDJ ont pu se frayer un chemin vers la première partie du peloton, et ont dès lors tâché d’y rester. « Miles a été légèrement retardé par une chute dans le final et c’est donc Jake qui a fait le lancement pour Laurence, relatait Sébastien. Il l’a extrêmement bien fait car Laurence était dans la roue de Philipsen dans les derniers hectomètres. En termes de placement, il n’y a rien à dire ». Dans le sprint final, le jeune « Kiwi » n’a en revanche pu garder le sillage du Belge et a achevé l’étape en septième position. « Il manque encore un tout petit peu de puissance, mais il est encore très jeune, assurait Sébastien. C’est aussi nouveau pour lui de faire des sprints à ce niveau-là. Il y a quand même certains des meilleurs sprinteurs mondiaux en face. Cela reste une bonne satisfaction et il continue d’apprendre. Il fait cinquième à Hambourg, septième aujourd’hui et il est très motivé pour progresser dans ce domaine. L’idée était de surfer sur sa performance à Hambourg et de continuer dans cette voie. Il a la confiance de l’équipe et de ses coéquipiers. C’est quelqu’un de très appliqué, très consciencieux et ça fait plaisir de voir un jeune s’épanouir de cette manière ». Ce mercredi, ses six coéquipiers ont par ailleurs terminé dans le peloton. Jeudi, la deuxième étape, un contre-la-montre de 13,6 kilomètres, provoquera de premiers écarts. « L’idée est de faire un bon chrono, bien appliqué, en vue du classement général et des étapes qui nous attendront ensuite », ponctuait Sébastien.

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