Malgré un coup de chaud à une soixantaine de kilomètres de Cento, la treizième étape du Tour d’Italie s’est comme attendu conclue au sprint ce vendredi. Au terme des 179 kilomètres de course, Laurence Pithie a pu de nouveau se mêler à l’emballage et s’est cette fois-ci octroyé la huitième place. Jonathan Milan a accroché son troisième succès, à la veille du deuxième chrono individuel du Giro.

Il ne s’agissait pas du jour le plus long, mais assurément du jour le plus plat. Ce vendredi, sur le Tour d’Italie, les coureurs s’attaquaient à une treizième étape sans aucun relief. Tout juste 200 mètres de dénivelé étaient répertoriés sur les 179 kilomètres du parcours, ce qui annonçait évidemment une nouvelle bataille de sprinteurs. Andrea Pietrobon (Polti-Kometa), Alessandro Tonelli et Manuele Tarozzi (VF Group-Bardiani CSF-Faizenè) ont malgré tout pris les devants, puis le peloton a imprimé un tempo modéré pendant une grande partie de l’étape. Ce n’est qu’après une grosse centaine de kilomètres que les coureurs ont vu poindre un peu d’action. « L’unique difficulté du jour était le vent, expliquait Frédéric Guesdon. Il n’y en avait pas partout, mais à certains endroits, il était plutôt fort et bien situé. Il y a donc eu un petit coup de bordure d’Ineos Grenadiers, qui a cassé le peloton en deux. Jonathan Milan s’était arrêté un peu avant pour un petit besoin naturel, il était mal placé, il s’est retrouvé dans le deuxième peloton, et ça a donc animé le final. S’il avait été devant, je ne suis pas sûr qu’on aurait insisté en tête ». L’Équipe cycliste Groupama-FDJ comptait elle trois hommes dans le premier peloton, mais Laurence Pithie figurait dans le deuxième échelon. Après un bras de fer d’environ quinze bornes, tout est finalement rentré dans l’ordre.

« Le bilan de la journée est mitigé », Frédéric Guesdon

Le peloton a alors temporairement levé le pied avant que tout ne se remette en marche dans les dix derniers kilomètres. « Le placement était important à cinq bornes de l’arrivée, précisait Frédéric. Il y avait une succession de ronds-points et de chicanes en ville donc l’objectif était de positionner Laurence. Ça a été difficile car ça frottait beaucoup, et on a été un peu débordés au moment où ça a accéléré ». Le Néo-Zélandais a tout de même pu franchir les portions techniques dans la partie haute du peloton, avant de retrouver quelques équipiers dans les deux dernières bornes. Aux environs de la dixième position à l’issue de la dernière courbe à 500 mètres du but, Laurence Pithie a finalement obtenu la huitième place sur la ligne. « Il a peut-être manqué d’un petit peu de soutien de la part de l’équipe par moments, disait Frédéric. C’est une petite déception car je pense qu’il y avait moyen de faire mieux aujourd’hui, à savoir au moins un top-5. Le bilan de la journée est mitigé ». L’Équipe cycliste Groupama-FDJ a quoi qu’il en soit signé son troisième top-10 sur ce Giro, tandis qu’un contre-la-montre de 31 kilomètres attend les coureurs samedi. « Chacun le fera en fonction de ses sensations, mais Clément et Enzo tenteront sûrement de faire du mieux possible », concluait Frédéric.

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