Deuxième jour de course, et déjà une arrivée au sommet sur le Tour d’Italie. Dimanche, les pentes menant au Sanctuaire d’Oropa, où Tadej Pogacar s’est offert la victoire et le maillot rose. L’Équipe cycliste prétendants au classement général ont donc livré leur première véritable explication sur les Groupama-FDJ s’est quant à elle attachée à gérer la journée du mieux possible à la veille du premier sprint de ce Giro 2024.

Il restait une journée à patienter, et à endurer, pour les hommes rapides. Au lendemain d’un premier acte vallonné à Turin, le Tour d’Italie proposait une ascension de douze kilomètres vers le Sanctuaire d’Oropa, ce dimanche, en guise de juge de paix de la deuxième étape. Au bout des 161 kilomètres du jour, les favoris étaient attendus pour une première bataille au sommet, mais c’est d’abord une échappée de cinq Italiens qui a animé la course. Christian Scaroni (Astana Qazaqstan), Andrea Piccolo (EF Education-EasyPost), Davide Bais (Polti Kometa), Filippo Fiorelli et Martin Marcellusi (VF Group-Bardiani CSF-Faizanè) se sont fait la malle après une dizaine de kilomètres et le schéma traditionnel s’est installé. « La journée s’est déroulée comme on l’avait prévue et comme on le souhaitait, confiait Frédéric Guesdon. Il faut être franc, nous n’avons pas l’équipe pour jouer sur ce genre de terrain, donc on était davantage en gestion aujourd’hui par rapport aux étapes qui suivent ». Avant même l’ascension finale, le peloton a emprunté quelques difficultés et bon nombre de coureurs n’ont pas insisté. « On avait reconnu la partie vallonnée, et savait qu’il fallait quand même jouer placé pour ne pas trop subir, ajoutait Frédéric. Puis, quand les gars ont vu que ça devenait dur, ils ont commencé à se relever pour en garder le maximum pour les jours à venir ».

« Notre Giro ne commence pas demain, mais presque », Frédéric Guesdon

Enzo Paleni a pu tenir sa place dans le peloton jusqu’au pied de l’ascension finale, mais a ensuite laissé filer. « Il a des qualités pour les terrains vallonnés et c’est ce qui lui sera proposé à partir de la fin de semaine prochaine, ajoutait Frédéric. On lui a dit qu’il aurait des occasions plus tard, alors qu’on savait qu’on n’allait pas jouer avec les favoris aujourd’hui. Il faut être patient sur les Grands Tours. Ça passe parfois vite, mais c’est quand même trois semaines de course. Il faut bien gérer et faire les bons choix tactiques ». Tadej Pogacar s’est lui octroyé l’étape en solitaire tout en prenant le maillot rose de leader. L’Équipe cycliste Groupama-FDJ a désormais les yeux rivés vers le début de semaine. « ll y a quatre étapes qui peuvent se finir au sprint et où l’équipe devrait être beaucoup plus à l’aise, concluait Frédéric. Notre Giro ne commence pas demain, mais presque. Il fallait passer ces deux premières étapes qui n’étaient pas en notre faveur. On les a passées, le groupe va bien, maintenant on est concentrés sur la troisième étape. Ce sera le premier sprint, il y a un paquet de sprinteurs, et on a déjà vu que quelques-uns marchaient bien. Il y aura une bosse assez roulante à quatre kilomètres, que nous avons reconnue. Puis, les derniers kilomètres seront assez plats avec une grande ligne droite d’arrivée d’un kilomètre. On a une équipe pour placer Laurence dans de bonnes conditions et on espère donc un bon résultat ».

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