La neuvième étape du Tour d’Espagne a ce dimanche emmené les coureurs vers la montée vertigineuse de Les Praeres, dans les Asturies. Au sommet de cette courte ascension de quatre kilomètres à 13% de moyenne, et aux portions dépassant les 20%, Louis Meintjes s’est imposé à la suite d’une échappéealors que Remco Evenepoel a conforté son maillot rouge. Non-représentée cette fois-ci à l’avant de la course, l’Équipe cycliste Groupama-FDJ se dirige désormais vers une journée de repos bienvenue avant la deuxième semaine de course. 

Le deuxième gros morceau du week-end présentait quelques similarités avec le premier, affronté samedi. Légèrement plus longue, la neuvième étape ce dimanche comportait une succession de montées et de portions de plaine avant une ascension finale que l’on pouvait imaginer décisive, bien que très différente de la veille. En revanche, l’échappée a eu tout autant de mal à se former, et c’est au bout de quarante-cinq kilomètres que se sont dégagés les fuyards de la journée, au nombre de dix, puis de neuf : Samuele Battistella (Astana Qazaqstan), Edoardo Zambanini (Bahrain Victorious), Dylan van Baarle (Ineos Grenadiers), Louis Meintjes (Intermarché-Wanty-Gobert), Filippo Conca (Lotto Soudal), Jimmy Janssens, Robert Stannard (Alpecin Deceuninck), José Manuel Diaz Gallego (Burgos-BH) et Simon Guglielmi(Arkea Samsic). Si l’Équipe cycliste Groupama-FDJ a bien tenté de se frayer un chemin à l’avant dans la première heure de course, et que Quentin Pacher a pu prendre un moment les rênes de l’étape en solitaire, elle n’a donc pas réussi à glisser un homme en tête. Or, l’échappée a reçu la bénédiction dupeloton et pu batailler pour la victoire sur les pentes de Les Praeres (3,8 km à 13%). Louis Meintjes s’est imposé alors que Remco Evenepoel a un peu plus assommé ses concurrents au classement général. Quentin Pacher a été le premier coureur de l’équipe à rejoindre le sommet, un peu plus de six minutes après le vainqueur.

« Les gars ont fait un super boulot sur cette première moitié de Vuelta », Philippe Mauduit

« Je pense que les mecs n’avaient pas forcément les jambes pour y retourner aujourd’hui, même si Quentin a essayé pas mal de fois, commentait Philippe Mauduit. Ceci étant dit, on ne va pas être déçus dès la première étape où on ne va pas chercher de résultat et où on n’est pas dans l’échappée. C’est la première fois que ça se produit sur cette Vuelta, donc il n’y a pas de quoi s’alarmer. Les gars ont fait un super boulot sur cette première moitié de Vuelta et c’est surtout là-dessus qu’il faut mettre l’accent. Une fois qu’on a compris que l’échappée irait au bout, on a été raisonnables et l’objectif était simplement de rallier l’arrivée ». Un peu plus tard, les coureurs ont été conduits à l’aéroport afin d’effectuer le transfert vers Alicante en avion, et donc profitercomplètement de leur deuxième journée de repos lundi. « On a envoyé un peu de staff de bonne heure ce matin vers Alicante afin qu’ils puissent réceptionner les coureurs qui vont arriver vers 23 heurespréparer leurs chambres et un repas, exposait Philippe. On a également placé les kinés et les assistants dans l’avion afin que les coureurs puissent être massés demain matin. Tout le reste du staff conduit les autres véhicules en direction d’Alicante. Il y a environ 900 kilomètres, ça va donc nous prendre une partie de la soirée, et une partie de la journée de demain ». Mardi, la Vuelta reprendra par un contre-la-montre de 31 kilomètres.

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