Au niveau national, il a sans doute un peu plus écrasé ses rivaux à quelques semaines du championnat de France. A l’échelon international, il s’est mis au niveau des meilleurs mondiaux. Vainqueur, dimanche, d’une épreuve d’une coupe du monde à Namur, l’une des plus difficiles du calendrier, Francis Mourey a fortement marqué les esprits.

Gagner l’une des épreuves reines de la saison n’est pas nouveau pour lui qui s’était imposé à Trévise en 2006 en Coupe du Monde mais justement, c’était il y a sept ans et de nouveau, en l’emportant en Belgique, Francis fait la preuve de sa compétence, de sa longévité et de sa passion.

« Je me savais en bonne condition, dit-il dimanche soir, j’avais bien travaillé début décembre avant de me reposer une semaine tout en disputant, le week-end dernier, les cyclo cross de Kamlthout et Sint-Niklaas. J’avais de bonnes sensations et ça s’est vérifié aujourd’hui ».

Pour tout dire, Francis a été impérial et même une crevaison, à trois tours de l’arrivée tandis qu’il avait déjà distancé ses adversaires, ne l’a pas contrarié tant que ça. Il s’est imposé en solitaire et avec la manière.

« C’est évidemment une grande satisfaction de battre les Belges chez eux. Il me semble que l’an passé j’étais déjà à ce niveau, dit le champion de France. Je suis prêt et maintenant je dois absolument éviter les chutes ou les pépins de santé. »

Son programme à venir est dense puisqu’il va courir le 26 en Suisse, la dernière manche du challenge national le 29 à Flamanville, le 31 en Normandie, puis la semaine suivante la Coupe du Monde de Rome avant le championnat de France dans le Loiret. Il enchaînera ensuite avec les épreuves de Lanarvily et de Nommay avant le championnat du monde le 2 février à Hoogerheide. 

« J’ai fait une bonne saison sur route, rappelle-t-il, j’espère qu’elle sera meilleure en 2014 mais il n’y a pas de lien avec le cross, ce sont des disciplines trop différentes. J’avais très bien récupéré en juillet pour me consacrer au cyclo-cross et pour l’instant tout se passe comme prévu. »

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