Arnaud Démare a signé son retour à la compétition par une victoire dans la dernière étape de la Route du Sud. Le sprinteur de l’équipe FDJ avait le sourire dimanche soir et a profité de ce quatrième succès cette saison pour envisager la suite de son année 2016. Un mot d’ordre : cap sur le Championnat du Monde en octobre au Qatar.

Arnaud, on te devine ton soulagement ?

Je suis content d’avoir levé les bras. L’équipe avait bien travaillé le premier jour et de nouveau aujourd’hui. Cette victoire concrétise le travail après une étape de montagne disputée dans des conditions climatiques difficiles et durant laquelle je me suis accroché.

Il ne faisait pas de doute que tu es dans une bonne condition physique depuis le contre la montre que tu as fini, vendredi, à la quatrième place ?

Je savais que j’avais de bonnes jambes et ce chrono était plutôt rassurant en effet mais un sprint reste toujours aléatoire. Il y a le placement et cette fois la concurrence proposée par l’équipe Direct Energie. Il me fallait saisir une opportunité et j’y suis parvenu aujourd’hui à Astarac-Arros.

Tu as mis du temps à te remettre de l’ennui de santé qui t’avait contraint à l’abandon dans le Tour d’Italie ?

Quand on finit un Grand Tour, les jours suivants on a l’impression d’être malade mais là, je l’étais vraiment. Il m’a fallu huit à dix jours pour éliminer ce virus et la fatigue. J’aurais bien aimé reprendre la compétition dans les Boucles de la Mayenne au début du mois mais je me sentais trop juste.

Quel est ton programme à présent ?

Je vais disputer mercredi Halle-Ingooigem que j’ai déjà gagnée et où j’aimerais m’imposer encore. Ensuite, pour la première fois depuis le début de ma carrière, je vais disputer le championnat de France sans pression et pour me mettre au service de l’équipe FDJ. En juillet, je ne vais pas disputer le Tour de Pologne parce que l’objectif est le championnat du monde en octobre. Je vais faire une bonne coupure pendant le Tour de France et reprendre fin juillet dans le Tour des Régions Wallonnes.

La suite est fixée ? Tu vas disputer le Tour d’Espagne ?

Je dois en discuter avec mon entraîneur Julien Pinot et la Vuelta est une possibilité mais dans le même temps, il y a des courses que j’aime bien, la Bretagne Classic (nouvelle appellation du Grand Prix de Plouay), la Vatenfall à Hambourg, le Tour de Poitou-Charente et puis la Brussels Classic et le Grand Prix de Fourmies. J’ai envie de lever les bras souvent tout en me préparant pour le Mondial qui est tardif. Enchaîner des blocs d’une semaine de course et un peu de récupération peut être aussi une bonne solution. Il ne va pas falloir que je sois au top trop vite…

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