La fin de Paris-Nice a été moins rayonnante pour l’équipe FDJ mais cela s’inscrit dans une logique sportive puisque le groupe avait été construit autour d’Arnaud Démare et pour les étapes de plaine. Quand même, en dépit de ses efforts depuis dimanche dernier, Rudy Molard a pris une méritante seizième place du classement final à Nice.

Ces trois dernières étapes, dessinées pour les grimpeurs et les puncheurs ont été très animées et ont permis au Colombien Sergio Henao (Team Sky) d’inscrire son nom au palmarès de la Course au Soleil. Même si Rudy avait beaucoup d’envie, il a rapidement compris que ses jambes ne lui permettraient pas de jouer avec les meilleurs. Même s’il a évolué jusque sur la Promenade des Anglais à un très bon niveau.

« Il (Rudy Molard) a pris du plaisir, il a appris, il a compris qu’il marche très bien » T.Bricaud

« On connaissait la donne depuis le départ de Bois d’Arcy, dit Thierry Bricaud. En cette fin de semaine, Rudy est resté au même niveau, au même échelon de la course et avec les mêmes coureurs. C’est logique. En attendant, il a pris du plaisir, il a appris, il a compris qu’il marche très bien.

« Ses équipiers sont décomplexés parce que le leader assume » T.Bricaud

Ce fut quand même une très belle semaine pour nous avec une victoire d’étape, une deuxième place, une troisième place et trois étapes en portant le maillot jaune. Arnaud Démare a abandonné samedi mais il s’agit d’une décision sportive. On ne peut pas courir après tous les lièvres. Se battre pour le maillot vert de Paris-Nice nous est apparu moins judicieux que de tout faire pour gagner une classique. C’était mûrement réfléchi et pour lui, c’est place à la récupération après un bon massage samedi soir. »

 

« Qu’Arnaud soit à son meilleur niveau, ce n’est pas un surprise mais surtout, ses équipiers ont pris beaucoup de confiance. Ils sont décomplexés parce que le leader assume. Ça tire le groupe vers le haut. C’est vrai aussi à Tirreno-Adriatico et dans le peloton, ils ont forgé le respect en faisant la course.

Au-delà des leaders qui assument, collectivement ça marche mais c’est lié. Quand un leader a confiance en ses hommes, les équipiers marchent. Nous faisons un très bon début de saison. »

Par Gilles Le Roc’h

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