Arnaud Démare a pris la dixième place de la troisième étape de Paris-Nice gagnée par l’Australien Matthews (Orica-Greenedge) qui s’est également emparé du maillot jaune de leader. Bien que déçu, le champion de France a su parfaitement trouver les mots pour expliquer la difficulté de sprinter depuis le début de saison.

« Aujourd’hui, dit-il, il y a eu une différence avec les deux jours précédents : ça a roulé vite et tout le monde, je pense, a eu mal aux jambes. Je me suis dit que ça allait peut-être modifier la physionomie du sprint mais finalement, ça s’est passé comme les jours passés, comme cela se passe depuis le début de saison. »
« Il s’avère que le niveau est très homogène et qu’aucune équipe ne parvient à prendre le dessus. Plutôt que de s’étirer, le peloton forme une boule et dans les derniers hectomètres, cela devient très tactique. Cela nous oblige à prendre la bonne décision plutôt que de choisir la bonne roue et d’attendre mais ce n’est pas évident. Un coup je suis gêné et je ne peux pas faire le sprint, un coup c’est Greipel, un coup c’est Kristoff… Les repères sont difficiles à trouver. »
Arnaud ne montre aucun signe d’agacement, son équipe reste zen mais il sait aussi que cette troisième étape était sans doute la dernière chance pour lui de gagner une étape cette semaine.
« Aujourd’hui, l’approche de mon équipe dans le final a été bonne, assure-t-il, mais dans les 200 derniers mètres, moi dans la roue de Mickael Delage, on a manqué de jugeote pour se mettre sur la bonne voie, pour se donner une chance de victoire. »
Jeudi, Paris-Nice prend un nouveau visage avec une arrivée inédite au sommet du Col de la Croix de Chaubouret (204 km).

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