Porteur du maillot vert du classement par points, Arnaud Démare a pris la deuxième place de la cinquième étape du Critérium du Dauphiné, battu par le seul Bauhaus (Team Sunweb). Il a payé un final tortueux et une malchance de son pilote Jacopo Guarnieri au terme d’une étape que son équipe avait parfaitement maîtrisée.

« On a fait une belle journée, dit Thierry Bricaud, je n’ai même rien eu à dire jusqu’aux 10 dernières kilomètres. On a roulé de bonne heure, le petit Maison a bien tenu la baraque en étant aidé par ses équipiers et sans que nous ne recevions beaucoup de soutien avant les 40 derniers kilomètres. »

« Jacopo mais il a été victime d’un saut de chaine à 500 mètres de l’arrivée et n’a pu me lancer le sprint » A.Démare

Jérémy a donc roulé longtemps derrière quatre échappés, le Français El Farès (Delko-Marseille) et les Hollandais Minnaard (Wanty-Groupe Gobert), Van Baarle (Cannondale-Drapac) et l’étonnant Bouwman (LottoNL-Jumbo), vainqueur à Tullins il y a deux jours et dont c’était la troisième échappée cette semaine. Van Baarle a rendu les armes à 6,2 kilomètres du but et déjà la bagarre faisait rage dans le final pour le placement des sprinteurs sur des routes rendues dangereuses par le mobilier urbain.

« Oui, dit Arnaud Démare, c’était un final tortueux et nous n’avons pas réussi cette fois à rester groupés. C’est compliqué avec les grimpeurs qui se placent pour des questions de secondes quand ils vont se battre à coups de minutes dans les trois prochains jours… J’ai réussi à reprendre la roue de Jacopo mais il a été victime d’un saut de chaine à 500 mètres de l’arrivée et n’a pu me lancer le sprint. Finalement, je trouve une ouverture mais il était déjà tard. Je pense que j’étais capable de m’imposer parce que j’avais vraiment de bonnes jambes mais je n’ai pas eu la place. Je me sentais vraiment bien aujourd’hui… »

Au cours de cette journée, David Gaudu a vécu de sales moments, fébrile et nauséeux il a pris une petite cassure. En espérant que ce soit passager à la veille de la première étape dure avec au programme l’ascension du Mont du Chat puis sa descente qui n’est pas plus simple.

Par Gilles Le Roc’h  

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