Les deux dernières étapes de montagne du Critérium du Dauphiné ont été très intenses et si le Danois Fuglsang (Astana) a profité de sa victoire d’étape dimanche au Plateau de Solaison pour inscrire son nom au palmarès de l’épreuve, l’équipe FDJ dépourvue de son grimpeur David Gaudu a vu Arnaud Démare gagner le maillot vert du classement par points.

Depuis l’abandon de David sur les pentes du Mont du Chat en raison d’une angine, le Trèfle avait bien conscience de ne pas pouvoir jouer les premiers rôles dans ces étapes de montagne, mais il avait à cœur de bien les franchir. Notamment pour permettre à Arnaud de conserver son bien et dans la perspective aussi des étapes de montagne du Tour.

« Sans les copains, il aurait jeté l’éponge deux ou trois fois parce que ce fut très dur » T.Bricaud

« La satisfaction vient de l’équipe, assure Thierry Bricaud, Arnaud a été bien soutenu par tous ses équipiers pour passer les cols. Ça reflète la semaine qu’on a passé. Sans les copains, il aurait jeté l’éponge deux ou trois fois parce que ce fut très dur en raison de la chaleur, des difficultés, de l’intensité de la course pendant deux jours. On a vécu de vraies belles étapes de montagne. Le maillot vert est une belle récompense. C’est un maillot distinctif qui n’a pas l’aura de celui du Tour mais c’est bon à prendre.

« Dans ce Critérium, poursuit le directeur sportif de l’équipe FDJ, Arnaud et ses équipiers ont eu d’abord cinq jours de pression dans les étapes qui les concernaient. Ensuite il y avait trois jours de montagne et les sprinteurs, souvent, ont alors plutôt envie de rentrer à la maison. En fonction du Tour, c’était important de monter des cols. Parce qu’il y a toujours un sprint à disputer après la montagne… »

« Nous avons vécu une belle semaine avec une victoire d’étape et des places d’honneur. C’est bien aussi que les gars aient pris encore de la confiance dans les sprints même s’il y’avait la place pour mieux faire. Les équipiers vont atteindre le Tour avec la sérénité que leur confère un travail bien fait. »

Par Gilles Le Roc’h  

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