Il y a des jours comme ceux-là où les équipiers ont la possibilité de penser un peu à eux et Arnaud Courteille, dans cette cinquième étape de Paris-Nice, proposant l’escalade du Mont-Ventoux, en a bien profité. Présent dans une échappée de 8 coureurs, le Mayennais de l’équipe FDJ s’est fait plaisir même s’il a compris rapidement que le peloton ne laisserait pas faire.

« Nous tenions absolument à placer un coureur dans l’échappée, dit Franck Pineau, avec une préférence pour Kevin Reza parce qu’il va vite mais c’est Arnaud Courteille qui a trouvé la faille. Malheureusement, il y a eu deux faits de course qui ont joué contre nous. D’abord la présence dans l’échappée de Jesus Herrada (Movistar) qui faisait peur au peloton et puis, après le Ventoux, la possibilité d’un retour de Bouhanni (Cofidis) dans un groupe pointé à 1’30’’ qui a incité Michael Matthews (Orica-GreenEdge) à demander à ses équipiers d’accélérer parce qu’il pensait à la victoire et voulait empêcher le retour des sprinteurs. »

Arnaud Courteille a franchi le Ventoux en deuxième position et s’il a en effet compris rapidement que les échappés ne se disputeraient pas la victoire, il s’est fait plaisir.

« Un coureur comme Arnaud a besoin, de temps en temps, de courir devant, de se montrer à la télé parce que lui, comme les équipiers, bosse tout le temps dans l’ombre, pour un leader. Une journée comme celle-là va lui faire beaucoup de bien. A Salon-de-Provence, Kevin Reza a disputé le sprint pour la deuxième place, il a fini douzième et je peux dire qu’après les abandons de nos deux leaders, les gars font ce qu’ils ont a faire. Nous n’avons plus rien à perdre, autant en profiter pour aller dans les échappées…

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