Si l’équipe Groupama-FDJ avait composé principalement son équipe de Paris-Nice autour d’Arnaud Démare, deuxième de la sixième étape à Brignoles, ses deux hommes tous terrains, Rudy Molard et Valentin Madouas ont été très performants du premier au dernier jour. Echappé une grande partie de la dernière étape, Valentin Madouas finit 11e (dans le même temps que le 10e) de la ‘’Course au Soleil’’ et à la deuxième place du classement des jeunes. Rudy Molard a atteint un objectif personnel en terminant au septième rang.

Comme convenu, une très grosse échappée de 33 coureurs a vu le jour dans la première difficulté et face à de solides candidats à la victoire d’étape, Jungels (Deceuninck-Quick Step), Teuns (Bahrain-Merida), Zakarin et Spilak (Katusha-Alpecin), Ion Izagirre (Astana), Martinez (Education First-Drapac), Calmejane (Direct Energie) ou Simon Yates (Mitchelton-Scott), Valentin Madouas représentait les intérêts de son équipe. Il a été repris dans la côte de Peille à 45 kilomètres de l’arrivée mais a trouvé les ressources pour rester dans le groupe du maillot jaune en compagnie de Rudy.

« Je me sentais bien mais de là à faire une perf comme ca ! Maintenant » V. Madouas

« Il ne m’a pas manqué chose pour accrocher le bon coup dont est sorti Ion Izagirre pour gagner l’étape, dit Valentin Madouas. J’ai tenté le tout pour le tout en essayant de m’accrocher mais la côte de Peille était un peu raide. Ensuite, j’ai géré mes efforts, je me suis battu pour accrocher une bonne place au général. C’est une satisfaction même si je ne suis pas le top 10. C’était ma première course aussi longue et j’ai su tenir 8 jours à un niveau presque Tour de France. Je me sentais bien mais de là à faire une perf comme ca ! Maintenant, je vais faire une petite coupure et travailler pour être meilleur dans les prochaines courses ».

« C’était du beau vélo » R. Molard

Non loin de lui, Rudy Molard savourait également. Certes il n’a pas attaqué comme il se le promettait samedi au sommet du col de Turini mais pour avoir suivi les meilleurs jusqu’à Nice, il a obtenu une très belle septième place au classement général.

« C’était vraiment le Paris-Nice le plus dur en intensité que j’ai pu faire, assure Rudy Molard, et je suis donc content de finir dans les dix premiers. Dans cette étape, il n’y avait rien à faire. Quintana (Movistar) a fait un numéro, le Team Sky s’est mis à la planche jusqu’à faire rouler Bernal, le vainqueur final, pour sauver le maillot jaune. C’était du beau vélo. Je n’ai pas de regrets quant à ce scénario. Ce résultat est complètement différent de ma victoire d’étape à Vence l’an dernier. J’ai su être régulier dans une course d’une semaine proposant des profils et des conditions différents avec des bordures, un chrono, l’ascension du Turini… C’est un résultat personnel de faire Top 10 à Paris-Nice quand on habite près de l’arrivée. C’était mon objectif depuis le départ. Maintenant je vais prendre un peu de repos avant un bon mois d’avril.  »

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