Au lendemain d’une journée très fructueuse sur le Tour d’Espagne, l’Équipe cycliste Groupama-FDJ a joué un rôle moins prépondérant ce mercredi en terres ibériques. Au sommet de l’Alto de El Morredero, ce sont quoi qu’il en soit les favoris qui ont eu gain de cause, avec la victoire du maillot blanc Giulio Pellizzari. Rudy Molard a rejoint le sommet à la 31e place, tandis que Rémi Cavagna et Stefan Küng étaient déjà tournés vers le contre-la-montre de Valladolid jeudi.
Une arrivée au sommet. Encore une. Pour la huitième et avant-dernière fois sur la Vuelta 2025, la ligne d’arrivée était tracée au terme d’une ascension ce mercredi ; cette fois-ci, l’Alto de El Morredero. Neuf kilomètres à environ 9,5% de pente moyenne devaient ainsi conclure la dix-septième étape du Grand Tour espagnol, dans une journée qui présentait certes un profil légèrement vallonné, mais qui avait de forts airs de « course de côte ». Douze coureurs sont parvenus à prendre les devants après une vingtaine de kilomètres, mais la formation Visma-Lease a Bike les a immédiatement muselés à environ deux minutes. « Après l’étape que nous avons réalisée hier, on se doutait que ça allait être compliqué de prendre l’échappée de nouveau aujourd’hui, disait Frédéric. Clément, Rudy et Brieuc étaient devant hier, Rémi et Stefan étaient plutôt sur la réserve aujourd’hui, donc je ne suis donc pas surpris qu’on n’ait pas été représenté dans ce groupe de douze. Ceci dit, il n’y a absolument aucun regret car on a tout de suite vu que ça ne serait pas allé au bout. On ne peut pas courir après tout, il faut cibler les étapes ».
« Stefan et Rémi vont donner leur maximum », Frédéric Guesdon
Qui plus est, les cadors de la Vuelta avaient donc mis une option sur cette dix-septième étape. L’échappée a été reprise au pied de l’ascension finale, au terme de laquelle Giulio Pellizzari a triomphé. Rudy Molard a rejoint la ligne à la 31e place, sept minutes plus tard. « Rudy et Clément ont quand même essayé de faire la meilleure montée possible, soutenait Frédéric. Rémi et Stefan, pour leur part, devaient gérer leur journée comme ils l’entendaient, et faire quelques petits efforts s’ils en ressentaient le besoin. Ils avaient davantage la tête à demain, ce qui est normal car le chrono reste un gros objectif pour eux ». À Valladolid, un parcours de 27 kilomètres, essentiellement plat, sera proposé aux coureurs ce jeudi. « Quand on a Stefan et Rémi au départ d’un chrono, on espère toujours gagner, mais on sait qu’il y a de la concurrence, dont Vingegaard et Almeida qui vont se battre pour le général, concluait Frédéric. Ce sera difficile, mais connaissant Rémi et Stefan, ils vont donner leur maximum, puis on verra le résultat. Ils attendent en tout cas cette étape avec impatience ».