Au lendemain d’une ouverture délicate sur le Tour du Limousin – Périgord – Nouvelle Aquitaine, l’Équipe cycliste Groupama-FDJ n’a pas été davantage en réussite ce mercredi lors du second acte. Réduite à quatre coureurs après les abandons supplémentaires de Lorenzo Germani et Eddy Le Huitouze, la formation tricolore n’a pu peser dans le final vers Grèzes, et Rémy Rochas a dû se contenter de la dix-septième place du jour.
Bien qu’elle n’affichait pas le dénivelé positif le plus important de la semaine, la deuxième étape du Tour du Limousin – Périgord – Nouvelle Aquitaine pouvait bel et bien être considérée comme la journée la plus cruciale de l’épreuve. Pas moins de sept ascensions étaient en effet répertoriées dans les soixante-dix derniers kilomètres menant à Grèzes. Les pentes n’apparaissaient pas insurmontables, mais la répétition des efforts et l’usure du parcours devaient permettre une véritable sélection pour le classement général. Après avoir déjà perdu Quentin Pacher sur chute la veille, l’Équipe cycliste Groupama-FDJ n’a pris le départ qu’avec quatre coureurs ce mercredi, avec les abandons de Lorenzo Germani, suite à sa chute de la première étape, et d’Eddy Le Huitouze, malade. « D’un point de vue collectif, tous ces abandons sont évidemment des coups durs qui ont impacté le groupe, confessait Benoît Vaugrenard. Lorenzo et Quentin, en particulier, étaient en mesure de bien performer sur ce genre de parcours. Avec seulement quatre coureurs, l’idée était donc d’attendre et de courir sur la défensive. On n’avait pas vraiment le choix. Le but était d’accompagner le plus longtemps possible ».
« On n’est pas dans une bonne spirale », Benoît Vaugrenard
Cinq coureurs ont intégré l’échappée du jour et ont compté près de sept minutes d’avance sur un peloton qui n’a véritablement mis en marche qu’à l’approche des difficultés de la deuxième moitié de course. L’écart a dès lors fléchi, jusqu’à être entièrement résorbé à trente kilomètres du terme. C’est aussi à cet instant que Tom Donnenwirth a été contraint de céder du terrain sur le peloton. « Ensuite, Rémy a manqué d’un peu de jambes pour accompagner le groupe de dix qui est sorti dans l’avant-dernière bosse, complétait Benoît. Il est clair qu’on était trop justes physiquement. On n’est pas dans une bonne spirale, et il va falloir se remettre sur de bons rails assez rapidement ». Au terme de ce final accidenté, Sylvain Moniquet a remporté la victoire, et Rémy Rochas a franchi la ligne en dix-septième position, 1’28 plus tard. Le Savoyard occupe la même place au classement général ce mercredi. « Demain, ça peut être un sprint en bosse pour le peloton, ou une échappée, étant donné les écarts observés aujourd’hui, ponctuait Benoît. Il faudra que l’on soit vigilants sur les coups du départ, puis on misera sur Tom en cas de sprint car c’est une arrivée en bosse qui peut lui convenir ».